Football Au WAC, une gabegie qui n’a jamais dit son nom

La justice s’en mêle…
Saïd Naciri a été auditionné, la semaine dernière, par la police judiciaire à Casablanca suite à une requête d’un adhérent qui l’accuse de malversations financières, de faux et usage de faux.
S. Naciri est aussi accusé d’avoir grugé le Conseil Communal de Casablanca en éconduisant une subvention de 2 MDH vers le compte de la société du WAC SA au lieu du compte de l’association WAC. Le Conseil Communal a beau dire que tout a été fait conformément aux normes. Mais ce qu’on biaise, c’est de dire si le dossier du WAC pour bénéficier du concours financier public comporte les statuts de l’association ou de la société du WAC ?
Les accusations sont graves mais sérieuses surtout l’acquisition du Complexe Wellness qui sent le roussi.
Au WAC, on ne cesse de courir les prétoires. Sur le plan sportif, le WAC a pulvérisé le record du monde des litiges avec des joueurs et des entraineurs. Sur le plan financier, c’est la même chose où l’opacité et la gabegie sont un secret de polichinelle. Il en est de même pour la majorité des clubs.
Au WAC, la présidence du Comité Directeur de l’omnisports du WAC se confond avec la présidence de la section football. Si cette section est régie par une structure sociétaire, dans la réalité et vis-à-vis de la FRMF, le WAC FOOTBALL fonctionne en tant qu’association amateur de droit privé.
Sans être préalablement agréée en tan qu’association sportive, le WAC avait crée une société anonyme dont l’adoption des statuts avait été rejetée par l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami. Le Complexe Wellness qui a coûté 50 MDH avait été acquis par le WAC SA, illégalement constituée. Une société dans laquelle on retrouve même le notaire qui a authentifié l’acte de l’acquisition du Complexe WELLNESS en tant qu’actionnaire !!!
Cachez cette société du WAC qu’on ne saurait voir semble dire S. Naciri dans cette déclaration à l’occasion de l’ouverture de ce complexe. (https://youtu.be/mOhkL0OxmD4)!
Dans cette déclaration, il est clair que S. Naciri a bel et bien évité de dire si le WAC a acquis le complexe WELNESS en tant qu’association ou en tant que société sportive. Et c’est là que le bât blesse car suite à une convention signée en septembre 2017, la FRMF a octroyé une subvention pour acquérir un complexe au nom de l’association du WAC et non de la société.
En tout cas, l’affaire est entre les mains de la justice interpellée à ne pas faire dans la dentelle pour mettre un terme à cette gabegie qui écorche l’image d’un grand club de par sa charge historique gigantesque et qui doit être un modèle pour les autres clubs en matière de gouvernance.