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Grogne à Londres et Bruxelles : Les syndicats donnent de la voix…

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Alors que les chemins de fer sont paralysés en Grande Bretagne par une grève générale, les principales centrales syndicales belges ont organisé une journée d'action lundi 20 juin dans la capitale pour réclamer une hausse du pouvoir d'achat, grignoté par l'inflation. Elles craignent aussi une remise en cause de l'indexation des salaires.

Les trois grandes centrales syndicales de Belgique ont organisé une manifestation dans la capitale Bruxelles le 20 juin, afin de défendre les salaires et le pouvoir d’achat.

La Confédération des syndicats chrétiens de Belgique (CSC), la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB) et la Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB) ont mobilisé les travailleurs des secteurs privé et public, dans les transports et le nettoyage par exemple, mais aussi des retraités, rapporte la RTBF. La manifestation a réuni 80 000 personnes selon les organisateurs – 70 000 selon la police – tandis que le trafic aérien était fortement perturbé.

«Pas touche à l’indexation automatique des salaires», ont clamé les responsables syndicaux pendant des discours tenus au début du rassemblement, s’inquiétant d’une éventuelle remise en cause de ce mécanisme, prévu par la loi salariale de 1996. Ce texte, qui n’a pas d’équivalent en France, a instauré un ajustement automatique des salaires sur une partie de l’inflation : or, rappellent Les Echos, celle-ci a atteint 9% en mai, un niveau très élevé qui inquiète la principale organisation patronale, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), tenue d’augmenter les salaires à des niveaux qu’elle juge intenables. Elle a récemment proposé l’abandon du dispositif d’indexation au profit de négociations, suscitant la colère des syndicats. Réagissant à la journée d’action du 20 juin, la FEB a déclaré que «les revendications des syndicats favorisent des pertes d’emplois, des délocalisations et des restructurations». 

Il y a lieu de rappeler que les travailleurs du rail, en Grande Bretagne observent une grève qui a paralysé le trafic dans le pays. Cette grève des cheminots britanniques, qui rappelle celles que le pays avait vécu dans les années 1980, n’a pas bénéficié d’un appui franc du Parti travailliste. Formation qui a tendance à calquer ses positions sur celles des conservateurs sur nombre de sujets de l’heure dont la guerre en Ukraine et le soutien inconditionnel apporté par Londres à Kiev, le dossier de Julian Assange et la gestion migratoire…

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