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Guerre au Yémen : L’ONU de connivence avec un pouvoir aux ordres, dénonce H. al-Ezzi

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Hussein Al-Ezzi, vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Sanaa, s’est adressé aux Nations Unies, en déclarant que « la reconnaissance par l’ONU d’Abed Rabbo Mansour Hadi en tant que président légitime du Yémen est le plus grand scandale politique et humanitaire, qui illustre la chute la plus épouvantable de valeurs dans l’histoire des Nations Unies et de la communauté internationale ».

Dans une série de tweets, H. al-Ezzi a déclaré que la position de l’ONU « n’est pas seulement un scandale retentissant qui vous concerne uniquement, c’est quelque chose qui ne peut être toléré. Ce qui nous préoccupe, c’est qu’avec cette position, vous essayez d’insulter l’un des plus pays anciens de l’histoire et de la civilisation, le Yémen. » Dans sa tirade, le responsable yéménite a mis les uns et les autres devant leurs responsabilités : « Qu’est-ce qui vous pousse à être constamment impliqué dans le scandale de la reconnaissance de Hadi comme président légitime ? Avez-vous trouvé dans le monde humain un président légitime voire même illégitime qui s’accroche à l’embargo infligé à son peuple et qui vit pendant 7 années consécutives dans une capitale qui bombarde la capitale de son pays ? », en allusion à Riyad, dont les forces mobilisées mènent une guerre sans merci contre ce pays à la tête d’une coalition arabe depuis 2015.
« Vous devez réaliser que Hadi n’est pas du tout un président (ni légitime ni illégitime) », a ajouté H ; al-Ezzi, poursuivant que « Hadi n’est qu’un mercenaire et qu’il est recherché par la justice yéménite »
« Hadi est un criminel recherché par la justice yéménite, et il a fui la justice et la colère du peuple, et les enfants du Yémen connaissent cette vérité. »
Appuyé par l’Arabie saoudite, le président démissionnaire contesté Abed Rabbo Mansour Hadi a prononcé jeudi 24 septembre un discours lors de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. Il a parlé de conditions difficiles causées selon lui par « la guerre imposée par les houthis et l’Iran » qui a provoqué « une catastrophe humanitaire et a déchiré la société civile ». Il a accusé l’organisation Ansarullah qui a conquis la capitale Sanaa depuis 2015 de l’avoir transformée en « une grande prison » et d’avoir « fait obstruction à tous les efforts de la paix ». Renouvelant sa confiance en l’Arabie saoudite pour faire exécuter l’accord de Riad.
Les forces de Hadi sont en perte de vitesse dans le nord et le centre du Yémen. Elles ont perdu récemment la province d’al-Bayda et ne devraient pas tarder à être évincées de celle de Ma’rib où elles sont assiégées dans sa capitale éponyme, alors que la majeure partie de cette province est désormais entre les mains des houthis.

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