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Guerre en Syrie : Les opérations anti-américaines s’intensifient

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Alors que les raids russes et syriens se multiplient dans la province d’Idlib et ses environs contre les milices pro-turques, d’autres faits d’armes sont rapportés depuis le nord-est syrien. Dans cette région occupée par les Américains avec la collaboration des milices kurdes, les actes hostiles à la présence US se sont multipliés à la fin de l’année 2021.

Un convoi américain qui traversait une artère à proximité de la localité Tal Hamis a fait l’objet d’une attaque dans la matinée du vendredi 31 décembre. L’attaque a été menée par de jeunes habitants de cette localité située dans la province de Hassaké. « Les habitants de la région ont bloqué un convoi formé de 5 véhicules blindés et d’une voiture militaire en le canardant de pierres, et l’a poussé à rebrousser chemin et à quitter la région », a rapporté l’agence syrienne Sana, citant des sources locales.
Le convoi s’est retiré grâce à l’intervention des éléments de la milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) intervenus pour imposer un cordon de protection autour des véhicules pour les aider à battre en retraite, ajoute l’agence syrienne.
Simultanément, indique la télévision libanaise al-Mayadeen, une attaque à coups de mortier avait eu lieu contre une base située à al-Chadadi au sud de Hassaké. Et les sirènes d’alarme ont été actionnées dans la base.
Dans la soirée, plusieurs roquettes ont touché une autre base abritant des forces US dans le gouvernorat de Deir Ezzor, a indiqué l’agence irakienne Shafaq. Elle se trouve à proximité de la localité de Zibane non loin du champ pétrolier al-Omar.
Se référant à des témoins, l’agence parle de bruits d’explosions entendus dans la base, sans pour autant préciser quels ont été les dégâts causés par le bombardement. De son côté, l’armée US a répondu avec un obusier de 155 mm pour ratisser la zone d’où provenaient les tirs. La même base avait fait l’objet d’une attaque aux roquettes le 13 décembre.
Le lendemain, les forces US qui sont intervenues en hélicoptères ont mené une campagne de perquisition dans la village al-Azbat, dans la province nord de Deir Ezzor et ont enlevé des jeunes syriens, les emmenant vers une destination inconnue.
Le 7 décembre, un convoi américain a été visé dans la région al-Yaarabiyat dans la province orientale de Hassaké par deux engins piégés occasionnant, selon Sana, de lourds dommages.
L’armée syrienne a repoussé à trois reprises les convois US qui tentaient de traverser la région qu’elles contrôlent toujours. Le 28 décembre, elle a empêché 5 véhicules blindés de rentrer dans le village al-Dardarat dans la province nord-est de Hassaké.
Le 26 décembre, elle a intercepté 4 véhicules alors qu’ils traversaient la ferme Chawich du coté de Tal Tamar dans la province nord-ouest de Hassaké. Le 18 décembre, elle a fait de même avec 5 véhicules blindés qui tentaient de passer par le village Mansaf Tahtani, également a proximité de Tal Tamar.
Entretemps, les forces US continuent d’affluer vers le nord-est syrien en provenance de l’Irak. Lors du jeudi 30 décembre, un convoi de 40 véhicules en provenance de l’Irak était entré en Syrie pour se diriger vers une base des États-Unis dans le nord-est du gouvernorat, a signalé Sana. Le 23 décembre, c’est un convoi formé de 34 véhicules qui a emprunté le même trajet.
Pour rappel, forces américaines et FDS contrôlent des territoires dans le nord et le nord-est de la Syrie, dans les gouvernorats de Deir Ezzor, Hassaké et Raqqa, où se trouvent les plus grands champs de pétrole et de gaz du pays.
Le 24 décembre, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Ayman Susan, a nié dans une interview à RT tout contact de Damas avec la nouvelle administration US et a souligné la nécessité du retrait des « forces d’occupation américaines » du territoire syrien.
Fin juillet, le sénateur américain Lindsey Graham avait annoncé que les Kurdes syriens avaient conclu un accord avec une société américaine pour moderniser les champs pétrolifères du nord-est du pays. De nombreux gisements de pétrole et de gaz syriens sont concentrés dans cette zone au nord-est du pays. La Syrie considère comme nul et non avenu l’accord pétrolier conclu, rapporte l’agence russe Sputnik.

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