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H. Abou Hawach suspend sa grève de la faim : Israël use et abuse de l’arme de la détention administrative

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Hicham Abou Hawach, détenu palestinien en grève de la faim 141 jours durant vient de remporter une victoire contre l’occupant sioniste. Sa détention administrative, peine infligée à nombre de Palestiniens, a été annulée. Toutefois, cette grande victoire ne doit pas faire oublier le sort de milliers d’autres de ses concitoyens qui croupissent dans les geôles israéliennes.

En grève de la faim depuis plus 141 jours contre sa détention administrative qui ne cesse d’être renouvelée tous les six mois depuis deux ans, ayant perdu au moins 40 kilos de son poids, il était dans une situation critique ces deux derniers jours et risquait de succomber à tout moment. Finalement, il sera relâché le 26 février prochain. Mais la question qui se pose d’ores et déjà serait de savoir s’il arrivera à savourer sa victoire contre ses tortionnaires, tant son état sanitaire s’est dégradé.
Son avocat Jawad Boulos a assuré qu’un accord a été conclu avec les autorités pénitentiaires de l’occupation israélienne. Il s’est rendu à l’hôpital ou il est hospitalisé pour suivre les modalités de la suspension de la grève de la faim.
Cette décision a fait éclater des scènes de liesses en Cisjordanie occupée surtout à proximité de sa maison à Dura à proximité d’al-Khalil Hébron. « C’est une nouvelle victoire celle que Hicham Abou Hawach a enregistrée pour confirmer une fois de plus la capacite de notre peuple palestinien à emporter chaque bataille menée contre l’occupation », a commenté Abdel Latif al-Qanou’, porte-parole du Hamas.
Les médias israéliens ont pour leur part estimé que c’est la pression du Jihad islamique qui a « fait son effet en faveur de l’accord », en allusion aux menaces de ce mouvement de recourir à l’escalade, qualifiant sa détention de crime dont la responsabilité en incombe à Israël. « L’escalade sera à l’ordre du jour au cas où Abou Hawach est exposé à la mort », avaient menacé le lundi 3 janvier les dirigeants du Jihad et du Hamas dans une déclaration conjointe.

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