Un président milliardaire issu d’un pays africain anglo-saxon à la tête de la CAF. Ce que notre quotidien numérique ‘’PERSPECTIVES MED ‘’ avait prédit il y a un an (https://www.perspectivesmed.com/gianni-infantino-reprend-son-reve-americain-au-maroc-leconomisme-footballistique-globalitaire/).
« Gianni Infantino a certainement dans son escarcelle des patrons de multinationales investisseurs qui brassent des milliards de dollars. Et il parait qu’il a eu le feu vert de Donald Trump à Davos.
La feuille de route commerciale pour booster le football africain a été officiellement déclinée par Gianni Infantino. Une feuille de route qui a des relents géopolitiques dans une Afrique «indéveloppable». Et elle commencera l’année prochaine par mettre à la tête de la CAF, un président issu d’un pays africain anglo-saxon ». avons-nous écrit le 4 mars de l’année dernière.
Ce qui a déjà été confirmé dimanche dernier à Rabat à l’issue d’un deal conclu entre les quatre candidats à la présidence du Comité Exécutif de la CAF. Un deal qui sera scellé définitivement samedi prochain en Mauritanie à la veille de la finale de la CAN U20 et à une semaine du Congrès électif, prévu le 12 mars prochain à Rabat.
Faouzi Lekjâa, candidat hyper favori pour être élu membre du Conseil de la FIFA, joue un rôle de stratège. Le président de la FRMF joue certes dans la cour des grands et il veut être un acteur protagoniste qui participe à la prise de décisions au sein de l’instance faîtière du football mondial : la FIFA. Faouzi Lekjâa n’a pas attendu l’ouverture des candidatures pour se positionner. Face à une gouvernance calamiteuse de la CAF , Faouzi Lekjâa avait fait son choix stratégique en novembre 2019 . C’est ce qu’il avait déclaré dans un enregistrement vidéo de la FRMF en décidant de souscrire à la vision de la FIFA. (https://youtu.be/bMDaqx_2Im8). Cette position de Faouzi Lekjâa a été suivie de la démission du Marocain Mouad Hajji du poste de secrétaire général de la CAF. On devine aisément pourquoi Mouad Hajji quand on l’écoute avec attention sur les ondes de RFI à l’occasion d’un débat sur la crise de la CAF, diffusé il y a deux semaines. (https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-d%C3%A9bat-africain/20210219-quelle-gestion-pour-le-football-africain).
La CAF souffre d’une myriade de problèmes structurels. Pas uniquement au niveau financier où l’on parle de plus 130 millions de dollars après avoir rompu d’avec le Groupe Lagardère . Mais aussi au niveau de la gouvernance sous tous ses aspects. Ce qui a été dévoilé par le cabinet international d’expertise (PwC). La séparation des pouvoirs au sein de la CAF est un préalable si l’on veut mettre un terme au fait du prince.