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Incendies de forêt en Algérie : Alger tient le Maroc pour coupable !

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En proie à des feux de forêt qui ont fait plusieurs victimes et occasionné d’importants dégâts, les décideurs algériens ont mis à l’index le Maroc accusé de « perpétrer des actes hostiles ». En foi de quoi, Alger a donc décidé de « réviser les relations entre les deux pays ».

Un communiqué de la Présidence de la République, publié mercredi à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité, présidée par Abdelmadjid Tebboune, indique que « le Haut conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) ». Ledit mouvement, précise le communiqué, « reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste ». Et d’ajouter que « les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest ».
A noter que le Roi Mohammed VI avait chargé, le 11 août dernier, les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères d’exprimer à leurs homologues algériens la disponibilité du Maroc à apporter son aide à l’Algérie dans la lutte contre les incendies de forêt dans de nombreuses régions du pays. Un communiqué du MAEC avait précisé que, sur instructions royales, deux avions Canadair ont été mobilisés pour participer à cette opération, une fois l’aval des autorités algériennes obtenu. Peine perdue, l’aide marocaine, comme la main tendue par le Roi aux voisins pour « normaliser » les relations, ayant été superbement ignorés par le système algérien. Ce dernier ayant choisi de se dédouaner sur le dos des autres, le Maroc en tête, cela sans parler de « ses » supposés « outils de déstabilisation », à savoir le MAK et le Mouvement Rachad (islamiste, proche du Qatar et de la Turquie).
Le groupe médiatique Ennahar a ouvert mercredi les vannes de sa chaîne TV pour inonder l’opinion algérienne (laquelle est loin d’être dupe !) d’un flot d’insanités. Arguant que Ferhat Mehenni, leader du MAK, et Larbi Zitout, chef de file du Rachad, se «sont réunis secrètement le 12 août à la ville de Fontainebleau (sud-est de Paris)» pour préparer l’après-assassinat de Jamal Bensmail. Une rencontre qui s’est tenue, précise Ennaharonline, en « la présence de l’attaché militaire du Maroc, du représentant des juifs marocains en France et d’un diplomate sioniste». Lors de cette réunion, «instructions ont été données aux deux organisations terroristes pour envenimer la situation et exploiter les réseaux sociaux pour l’intimidation et l’évacuation des assassins de Jamal Bensmail hors de l’Algérie».
Dimanche dernier, le directeur de la police judiciaire avait affirmé devant la presse le principal accusé de ce crime, celui qui a asséné des coups de couteau à la victime, a été arrêté en tentant de s’enfuir vers le Maroc.
Dans son allocution télévisée du 12 août, le président Abdelmadjid Tebboune avait accusé «deux organisations terroristes», sans les citer nommément, de vouloir semer la division du pays. Depuis le 23 avril, le gouvernement algérien a classé le MAK, comme Rachad, sur sa liste des entités terroristes.

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