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Incendies mortels en Algérie : La faute aux pyromanes, assure l’Intérieur

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Les incendies qui font rage en Algérie ont coûté la vie à plus d’une quarantaine de personnes dont 25 de militaires, a annoncé le ministère de la Défense. Selon le ministre de l'Intérieur,«seules des mains criminelles peuvent être à l'origine de l'apparition simultanée d'une cinquantaine d'incendies dans plusieurs localités de la province». Quoi qu’il en soit, depuis la Kabylie où le couvert végétal a été particulièrement éprouvé, le FFS appelle à une enquête impartiale.

Alors que pompiers et armée tentaient, à l’aide de renforts de civils, de contenir les flammes mardi, au moins 25 militaires ont trouvé la mort dans cette mission, a relevé la Défense algérienne. Le bilan est beaucoup plus lourd puisque des dizaines de civils y ont aussi perdu la vie.Des blessures de différente gravité ont été aussi signalés en marge de cette lutte désespérée contre les divers foyers d’incendie.En effet, de petits incendies ont ravagé depuis lundi soir les forêts situées dans pas moins de 13 provinces du pays.
Le gouvernement a rejette la responsabilité sur des pyromanes à l’origine des dizaines de morts et de blessés dans des feux qui ont aussi détruit des habitations à l’est de la capitale Alger.
Selon un bilan actualisé fourni par le Premier ministre Aymen Benabderrahmane, 42 personnes dont 25 soldats ont déjà péri dans les feux.
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, a indiqué qu’une enquête serait ouverte pour identifier les personnes à l’origine des incendies.«Seules des mains criminelles peuvent être à l’origine de l’apparition simultanée d’une cinquantaine d’incendies dans plusieurs localités de la province», a-t-il déclaré à la télévision d’État.
Des panaches de fumée se sont élevés dans la forêt de la région de Tizi Ouzou, que les habitants ont tenté de maîtriser avec des branches d’arbres et en déversant des conteneurs d’eau. Plusieurs maisons ont été incendiées et des familles se sont enfuies vers des hôtels et des auberges de jeunesse, ont affirmé des témoins.
«Nous avons vécu une nuit d’horreur. Ma maison a complètement brûlé», a commenté Mohamed Kaci, qui a fui avec sa famille la commune d’Azazga pour rejoindre un hôtel.
Ajoutant que la priorité était d’éviter davantage de victimes, le ministre algérien s’est par ailleurs engagé à indemniser les personnes concernées.

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