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Inquiétants bruits de bottes dans l’Oriental : Un face à face périlleux entre les FAR et l’ANP

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L’Algérie a décidé de faire monter les enchères à l’encontre du Maroc d’un cran. Son armée vient de violer l’intégrité territoriale du Royaume au niveau de Bouarfa. Le déploiement rapide des FAR a fait reculer les éléments de l’ANP dépêchés sur les lieux. Mais en s’accrochant à une portion de la route qui relie Errachidia à Bouarfa. La tension pourrait conduire au pire…

Pour ceux qui lisent dans le marc algérien, la décision impromptue prise par le système en condamnant son ciel aux avions marocains, est symptomatique d’une nouvelle escalade qui pourrait prendre les allures d’un conflit localisé dont les retombées risquent d’être lourdes de conséquences.
Et il n’a pas fallu longtemps pour voir clair dans le jeu d’un système aux abois qui tente d’exporter sa crise
« existentielle » vers le Maroc en l’attaquant sur tous les fronts. Ainsi, l’armée algérienne se serait hasardée, jeudi, dans la localité de Oued-Zelmou à Bouarfa, violant superbement la souveraineté de son voisin. Ses éléments ont eu recours aux mégaphones pour appeler la population locale à plier bagage sous prétexte qu’ils squattaient une terre algérienne. Sauf que le précédent de mars dernier, lorsque les terres d’El Arja ont été investis par des éléments de l’ANP, ne pouvait pas se répéter impunément.
En face, l’armée marocaine a fait preuve d’une grande célérité en se déployant rapidement dans la région. Une manœuvre qui, tout en ne laisse aucun doute quant aux véritables intentions des FAR, a fait replier les éléments de l’ANP au-delà de l’Oued Zelmou.
En attendant, une partie de la route nationale qui relie Errachidia à Bouarfa est encore coupée par les éléments de l’ANP qui assurent qu’elle empiétait sur le territoire algérien.
Tout cela n’augure rien de bon. Si Saïd Chengriha, à l’article de la mort, tente de recycler le nationalisme algérien au détriment du Maroc, choisi comme victime expiatoire de tous les travers dénoncés par le peuple algérien, c’est qu’il se trompe de chapitre et d’époque. La main tendue par le Maroc pour une éventuelle réconciliation exprime une poigne de fer dans un gant de velours. S’y méprendre risque de coûter cher à ceux qui décryptent mal l’attitude pour l’heure très sage du Royaume. En quoi Alger s’en sortirait grandie d’une nouvelle mésaventure menée contre Rabat ? c’est sur ce chapitre-là qu’il est opportun que le Conseil de sécurité algérien planche.

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