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Insolite : Le dossier ukrainien fait perdre la tête aux dirigeants otaniques

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Joe Biden s’est encore emmêlé les pinceaux en confondant l'Afghanistan avec l'Ukraine et l'Irak, lors d’un entretien télévisé. En parallèle, lors de sa rencontre avec Sergueï Lavrov, à Moscou, la cheffe de la diplomatie britannique a confondu des villes russes avec des cités ukrainiennes.

Le locataire de la Maison Blanche a encore commis une boulette qui ne redorera pas son image déjà écornée auprès de l’opinion US, comme le confirme sa cote de popularité qui n’excède pas les 41%, assure le site FiveThirtyEight. Sur NBC, le Président américain a en effet tenté de justifier le retrait des troupes US d’Afghanistan, en expliquant que le pays ne pouvait être unifié sous la tutelle de Washington. Mais il a commis un drôle de méli-mélo, en confondant plusieurs États. « Nous n’avons pas eu la moindre occasion d’unir l’Ukraine… c’est-à-dire, excusez-moi, l’Irak… euh l’Afghanistan! C’était impossible d’y parvenir », a-t-il ainsi bredouillé.

Le chef d’État a par ailleurs rejeté les conclusions d’un rapport de l’armée, dans lequel les des militaires critiquaient sa gestion du retrait d’Afghanistan.
Ce n’est pas la première fois que J. Biden commet ce genre de lapsus. Agé de 79 ans, le 46e Président des États-Unis a multiplié les bourdes au cours de son mandat, en confondant par exemple son homologue finlandais avec la Première ministre de celui-ci, fin janvier. Ou en écorchant le nom de Vladimir Poutine en plein discours sur les relations russo-américaines.
Des gaffes à répétition qui n’améliorent pas l’image d’un dirigeant souvent critiqué pour son manque de charisme, au point d’être surnommé « Joe l’endormi » par certains de ses détracteurs. Mais au-delà des questions de communication, ces erreurs jettent aussi le doute sur les capacités mentales du chef d’État. Ainsi, une quarantaine d’élus Républicains ont adressé une lettre ouverte à J. Biden, disant s’inquiéter de ses « capacités cognitives et mentales » et l’encourageant à subir un test médical. Un courrier dans lequel ses auteurs font explicitement référence à un « déclin mental », tel que décrit par les experts de l’Alzheimer’s Association.
En juin 2021, 14 membres du Congrès avaient déjà envoyé une lettre similaire au chef d’État, sans que celui-ci ne donne suite.
Au-delà des cercles politiques, une partie de la population semble également nourrir des craintes sur la santé mentale de J. Biden. À en croire une récente enquête menée par Politico-Morning Consult, près de la moitié des électeurs américains (49%) pensent ainsi que leur Président n’est pas « mentalement apte ».

Shocking !
Face à S. Lavrov, à Moscou, la chef de la diplomatie britannique a affirmé que Londres ne reconnaîtrait jamais comme russes les régions de Voronej et de Rostov, toutes deux situées dans le sud-ouest du pays. Liz Truss est revenue plus tard sur ses propos qui confirment les limites de sa maîtrise de la géographie. C’est du moins ce qu’il ressort d’un article publié le 10 février par le quotidien russe Kommersant, qui rapporte une séquence pour le moins embarrassante entre les deux diplomates, lors de la partie privée de leurs entretiens.
L’échange s’est produit au moment où la ministre britannique exprimait sa volonté d’un retrait de l’armée russe dans le sud-ouest du pays. Alors que S. Lavrov objectait à son interlocutrice que les soldats russes en question se trouvaient sur leur territoire et que, de ce fait, il n’y avait aucune violation du droit international, il a ensuite lui-même interrogé son homologue britannique en ces termes : «Vous reconnaissez la souveraineté de la Russie sur les régions de Rostov et de Voronej, n’est-ce pas ?» «La Grande-Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté de la Russie sur ces régions», a ici répondu L. Truss, amenant l’ambassadeur britannique auprès de la Fédération de Russie, à intervenir, afin d’«expliquer délicatement» à sa collègue que les régions en question étaient bien russes.
Plus tard dans la journée, la ministre britannique est revenue sur l’épisode dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne russe RBC. «Au cours de la réunion, il m’a semblé que le ministre Lavrov parlait d’une partie de l’Ukraine», a-t-elle expliqué, précisant ensuite : «J’ai clairement indiqué que ces régions [Rostov et Voronej] font partie de la Russie souveraine.»

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