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Investiture du nouveau Président iranien : E. Raïssi signe le retour des « faucons » à Téhéran

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La cérémonie de validation de la 13ème élection présidentielle iranienne qui a donné lieu à la victoire d’Ebrahim Raïssi s’est déroulée mardi 3 juillet, à la Hosseiniyeh de l’imam Khomeini de Téhéran en présence du leader de la Révolution islamique, du président sortant et du chef du pouvoir judiciaire ainsi que des responsables politiques et militaires du pays. E. Raïssi, taxé de « faucon », remplacera donc le déclaré « modéré » Hassan Rohani.

Au cours de cette cérémonie qui a débuté par un discours du ministre de l’Intérieur sortant, le décret du leader Khaminei a été prononcé ouvrant la voie à l’investiture du président E. Raïssi dans deux jours au Parlement iranien et à laquelle assistent des délégations venues d’au moins 73 pays.
La liste de convives comprend 10 chefs d’État, 20 présidents de parlement, 11 ministres des Affaires étrangères et 10 autres ministres, ainsi que des envoyés spéciaux, des vice-présidents de parlement et des présidents de commissions parlementaires et de délégations parlementaires, signale-t-on.
Le président E. Raïssi a prononcé un discours dans lequel il a souligné que « malgré toutes les hostilités des ennemis, les conditions sanitaires dues à la pandémie de coronavirus et d’autres problèmes, le peuple avait une présence magnifique et a créé une grande épopée lors de cette élection qui a déçu les ennemis et donné de l’espoir aux amis ». Il a aussi affirmé que la relation entre la nation et l’administration pourrait servir de clé pour résoudre les problèmes et aider le pays à se dresser contre les inimitiés.«Nous chercherons certainement à lever les sanctions oppressives, mais nous ne conditionnerons pas les moyens de subsistance du peuple et l’économie [sur les sanctions] et ne les lierons pas à la volonté des étrangers »,a-t-il ajouté.
E. Raïssi, huitième président de la République islamique d’Iran, a remporté les élections avec près de 62 % des suffrages exprimés le 18 juin et succédera au président Hassan Rohani qui a effectué deux mandats de quatre ans.

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