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Israël mis à nu à la COP 26 : L’occupation menace l’environnement palestinien, dénonce M. Shtayyeh

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Mohammed Shtayyeh, Premier ministre de l’Autorité palestinienne a accusé, lundi 1er novembre, Israël des difficultés rencontrées par les Palestiniens dans la transition vers une économie verte.

« Israël a construit des colonies sur ce qui était une terre verte », a dénoncé le responsable palestinien devant plus d’une centaine de dirigeants mondiaux réunis pour un sommet dans le cadre de la grande conférence de l’ONU sur le climat, faisant référence aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée.
« Israël a déraciné des oliviers et d’autres arbres et refusé de permettre aux Palestiniens d’ériger des panneaux solaires sur leurs terres de la zone C en Cisjordanie », a-t-il détaillé, rapporte la télévision israélienne i24.
« L’occupation israélienne est la principale pierre d’achoppement pour se diriger vers un avenir durable », a-t-il insisté, « la menace à long terme la plus critique pour l’environnement palestinien ».
Cette dénonciation du fait colonial israélien intervient alors que les Palestiniens se voient déracinés de force pour que le projet de peuplement et de judaisation de la Palestine aboutisse. Derrnier avatar de ce diktat, un parking et un lave-auto appartenant à des Palestiniens dans le quartier de Sheikh Jarrah à l’Est d’AlQods occupée devraient être évacués, après que la Haute Cour de justice de l’occupation israélienne a décidé dimanche soir 31 octobre de rejeter leur appel contre les ordonnances d’expulsion émises sous prétexte d’utiliser le terrain pour les besoins du public.
L’affaire concerne un terrain utilisé comme parking et lave-auto qu’un comité israélien de construction à Al-Qods a décidé d’attribuer à la municipalité pour y construire un jardin public et une allée adjacente à un hôtel construit prochainement, ont rapporté les médias israéliens. Dans une tentative de faciliter la judaïsation de la ville sainte, une loi israélienne a été adoptée. Celle-ci ouvre la voie à l’expropriation des terres privées si elles sont jugées nécessaires à la construction de biens publics (parcs, infrastructures ou bâtiments).
Cette affaire sur laquelle a statué la Cour suprême n’est pas liée au cas des quatre familles palestiniennes qui risquent l’expulsion de leurs habitations situées dans le même quartier de Sheikh Jarrah. Dimanche, les deux parties impliquées dans ce dossier ont rejeté un compromis proposé par le tribunal.
Réagissant à la décision de la Cour d’exproprier le parking et le lave-auto, le chef du parti Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, a déclaré qu’il s’agissait d’une « étape nécessaire et qu’il était maintenant temps d’évacuer également les familles de Sheikh Jarrah ». Cette dernière affaire a suscité de vives tensions dans le quartier au mois de mai, après que le tribunal de district d’Al-Qods a rejeté un appel contre la décision d’expulser un certain nombre de résidents palestiniens du quartier.
Pour rappel, la Cisjordanie et l’Est d’Al-Qods occupées sont considérées comme un territoire occupé en vertu du droit international, rendant ainsi illégales toutes les colonies israéliennes qui y sont implantées.

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