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La cession d’une école publique fait scandale à Essaouira : Une bronca syndicale s’organise !

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Entièrement restauré via des fonds publics, un établissement scolaire artistique à Essaouira relevant du ministère de l’Education nationale a été cédé au secteur privé. Il n’en fallait pas plus pour pousser un collectif de syndicats à dénoncer un scandale. Un sit-in a été observé vendredi.

Pas moins de sept centrales syndicales sont montées au créneau pour dénoncer un transfert en douce d’un établissement public à des intérêts privés étrangers. Les syndicalistes présents dans la région se sont mobilisés et organisé, vendredi, un sit-in de protestation devant l’école en question, et dénoncer la décision de Saaïd Amzazi.
Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), la Fédération nationale de l’enseignement (FNE), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération démocratique du travail (FDT), ont signé un communiqué commun dans lequel les centrales ont déploré «un autre épisode où le ministre de l’Education nationale sortant achève l’école publique, après avoir cédé l’école alors qu’elle vient d’être entièrement réparée et équipée, et qu’un personnel pédagogique et administratif a été désigné pour la gérer».
Les signataires ont qualifié cette démarche de «crime» illustré par «un autre accord de don d’institutions publiques équipées avec de l’argent des contribuables, dans une ville dont le potentiel immatériel est basé sur l’art et la littérature comme capital». Les organisations syndicales ont exprimé leur intention de saisir les «différentes instances syndicales, de défense des droits humains régionales et nationales, ainsi qu’aux autorités associées au secteur de l’éducation nationale, pour assumer leur responsabilité historique».
D’après le syndicat des enseignants FDT, l’école serait en voie de cession à un établissement privé français, bien qu’elle fasse partie des institutions régionales et nationales «les plus actives et les plus importantes, selon les rapports des Commissions régionales d’inspection et des Commissions d’évaluation et d’inspection générale» du ministère de tutelle.

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