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La diplomatie iranienne en action Après Bagdad, New York…

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Une rencontre entre l’Iran et les pays qui ont participé au sommet de Bagdad s’est tenue en marge de la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Organisée au siège du ministre des Affaires étrangères irakien, elle a réuni le ministre iranien des Affaires étrangères Hussein Amir-Abdollahiane et ses homologues turc, saoudien, Koweitien, égyptien, qatari, jordanien et français en plus de Josep Borell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, et des secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l’Organisation de coopération islamique et Conseil de coopération du Golfe.
H. Amir-Abdollahian a déclaré que la sécurité et la stabilité de la région nécessitent des arrangements sécuritaires émanant des pays de la région. « La diplomatie et le dialogue sont les moyens pour résoudre les crises, régler les problèmes, dissiper les zones d’ombre et mettre fin aux divergences. Faute de quoi, toutes les occasions, les potentialités et les richesses de la région seront exploitées pour les dépenses militaires, les crises, les tensions et les guerres », a-t-il souligné. Ajoutant que « l’histoire et la réalité durant ces 100 dernières années dans la région d’Asie de l’ouest ont montré que les ingérences étrangères ont été la cause principale face au rapprochement et donc à l’absence du développement continu ».
Le ministre iranien avait auparavant rencontré à part J. Borell à qui il a confirmé que « le nouveau gouvernement iranien ne reliera pas l’économie de l’Iran à l’accord nucléaire ». Rappelant que « c’est Washington qui devrait respecter ses engagements dans le cadre de l’accord conclu et de la résolution 2231 ».
En 2018, les Etats-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire qui avait été conclu en 2015, rétablissant des sanctions contre l’Iran. Un an plus tard. Téhéran a réduit graduellement de ses engagements reprenant l’enrichissement de l’uranium qui a atteint les proportions de 60%, au grand dam d’Israël qui craint que la RII n’atteigne le seuil pour la fabrication de l’arme nucléaire.
Durant la session de l’AG mardi, le président iranien Ebrahim Raïssi a réitéré la position traditionnelle de son pays selon laquelle la fabrication et le recours à la bombe atomique est interdit en Iran du fait de sa prohibition dans la législation islamique.

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