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La « gauche radicale » reçue par A. Akhannouch : Les messages forts de la FGD

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Abdeslam El Aziz, coordinateur de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), et Mustafa Chennaoui, dirigeant de cette structure partisane, ont été reçus mercredi 15 septembre par le Chef du gouvernement désigné Aziz Akhannouch au siège du RNI. Des messages politiquement forts ont été émis à cette occasion.

À l’issue d’une réunion de quelques minutes, le Coordinateur de la FGD a fait une déclaration à la presse au cours de laquelle il a, d’abord, félicité Aziz Akhannouch pour la victoire de son parti puis pour sa nomination par le Souverain en tant que Chef du gouvernement. A. El Aziz a déclaré avoir exprimé au Chef du gouvernement, les préoccupations de la FGD qui tournent autour de 4 axes.
Le premier concerne « les pratiques comportementales » qui ont été observées durant l’exercice de l’ancien gouvernement Pjdiste. A ce propos, le souhait exprimé est que « le chef du gouvernement actuel, exerce ses fonctions comme le veut la Constitution pour permettre une participation de tous, afin qu’on se dirige vers une véritable démocratie« .
Le deuxième axe concerne les libertés collectives. « Au Maroc, il y a encore des jeunes des Hirak et des journalistes qui sont derrière les barreaux. À la FGD, on avait une vision, celle de se diriger vers les élections 2021 après une éclaircie du climat politique dans notre pays pour redonner confiance à tous les Marocains et pour qu’il n’y ait plus d’arrestations liées à des considérations politiques ou d’opinions dans notre pays », a-t-il souligné. A. El Aziz a exprimé son souhait que « le nouveau gouvernement démarre son mandat en donnant des signaux forts dans ce sens, en libérant tous les détenus du Hirak, les détenus politiques, les journalistes et autres ».
Pour ce qui est du troisième axe, il a trait à « la situation sociale dans notre pays qui est préoccupante ». A la FGD, « on considère que les 10 dernières années de la vie des Marocains ne nous ont pas menés vers la résolution des grandes problématiques liées aux affaires sociales, mais au contraire, il y a eu un recul énorme au niveau social », a-t-il rappelé. « Aujourd’hui, les problèmes sociaux doivent être au centre des préoccupations du prochain gouvernement. Le chef du gouvernement nous a écoutés avec sérieux, surtout sur ce point« , a indiqué A. El Aziz, notant ainsi que les opinions du Chef du Gouvernement et de la FGD sont concordantes sur ce point.
À cet effet, El Aziz a exprimé son souhait que « les points exprimés soient concrétisés dans le futur, notamment les points concernant l’emploi des jeunes, la santé publique, l’enseignement public ainsi que plusieurs dossiers qui doivent être présents en force dans un programme gouvernemental. Pas uniquement dans le programme du prochain gouvernement, mais au niveau de la pratique quotidienne de celui-ci« .
Les représentants de la FGD ont rappelé à leur hôte le manque d’esprit d’écoute chez les responsables des deux derniers gouvernements. « On a remarqué que l’ancien gouvernement, et les deux chefs de gouvernement qui sont passés depuis 2011 n’écoutaient pas. Il n’y avait pas de dialogue avec les forces nationales de manière générale, que ce soit avec les syndicats où les partis politiques » a fait savoir A. El Aziz, notant que même le dialogue social n’avait pas eu lieu, à l’exception de quelques rencontres seulement. « On espère rentrer dans une nouvelle ère où il y aura un dialogue avec le gouvernement, mais aussi avec les forces nationales puisque notre souci commun et essentiel demeure le futur du Maroc«.
Le coordinateur de la FGD a exprimé, enfin, un souhait concernant les élections de 2026. « On espère qu’il y ait une organisation à l’avance des élections et non quelques mois avant le scrutin, afin d’éviter des lois qui n’ont rien avoir avec la démocratie, et qu’on fasse participer tout le monde dans le dialogue autour des lois électorales ». Allusion est ainsi faite à l’adoption du quotient électoral quelques mois avant les élections. Revenant sur l’épreuve électorale dans son ensemble, A. El Aziz a regretté « l’achat excessif des voix lors des dernières élections », et s’est interrogé sur la pertinence même de l’acte de vote en de pareilles circonstances.

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