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La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a appelé les dirigeants maliens a arrêter le « cycle de l’impunité » contre les allégations de violations des droits de l’Homme dans le pays.

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Au moment où le Mali traverse une grave crise politique du fait d’une instabilité des représentants du peuple après deux coups d’État successifs à quelques mois d’intervalle, l’ONU a exhorté les dirigeants actuels de faire la lumière sur les allégations de violations des droits de l’Homme et atteintes à ces droits, y compris celles commises par l’armée.
Dans un communiqué, Michelle Bachelet, a exhorté les autorités maliennes à « mener des enquêtes rapides, approfondies, impartiales et efficaces » sur toutes ces allégations, en affirmant que l’obligation de rendre des comptes doit prévaloir pour garantir la paix.
« Je note que le Premier ministre malien a récemment déclaré qu’il s’engageait à mettre fin à l’impunité et j’appelle donc le gouvernement à traduire cet engagement en actes sans délai », a ajouté la Haute-Commissaire de l’ONU.
Le texte cite des exemples de la détérioration de la situation des droits humains dans le pays, notamment celle de « forte augmentation des enlèvements, principalement par des groupes armés communautaires et des milices dans le centre du pays, notamment la milice dogon Dan Nan Ambassagou, mais aussi par des groupes armés tels le GSIM ».
Selon la a Division des droits de l’Homme et de la protection de la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, entre janvier et juin 2021, il y aurait eu 617 atteintes aux droits humains commis par des groupes armés enregistrées, parmi elles, 165 homicides qui concernent 147 hommes, 9 femmes, 7 garçons et 2 filles. Cela représente une augmentation de quelque 37% par rapport aux faits documentés d’août à décembre 2020, indique le Haut-Commissariat.
La Minusma a également recensé 328 enlèvements (dont 307 hommes, 11 garçons, neuf femmes et une fille) au cours du premier semestre de l’année 2021. Ces enlèvements et ces meurtres intercommunautaires font partie des talons d’Achille des autorités maliennes qui y voient également une recrudescence des violences signées par des milices, ainsi que le phénomène de terrorisme qui sévit depuis de nombreuses années.

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