«Le séquençage du génome complet a permis la confirmation de la présence de mutations signatures du variant britannique», indique le ministère dans un communiqué, précisant qu’à ce jour, «89 souches B.1.1.7 (Variant Britannique) ont été assignées, et aucun autre variant préoccupant (VOC) n’a été confirmé au Maroc».
Le ministère souligne, en outre, qu’à côté des mutations spécifiques des variants détectés, de nouvelles mutations sont régulièrement décelées mais sans impact clinique ni épidémiologique, notant que cette dynamique virale est constatée de par le monde. La même source rassure quant au fait que l’apparition de ces variants est un «processus naturel dans l’histoire des virus, lié à la manière dont ces microorganismes se répliquent».
«Le Consortium national de veille génomique du SARS-CoV2 continuera à informer les autorités sanitaires de l’évolution génétique des souches du SARS-CoV2 circulantes au Maroc, et sur la présence éventuelle de variant autochtone ayant un impact sur la santé publique», relève le communiqué.
Face à la dynamique de circulation du variant britannique au Maroc, le ministère de la Santé incite tous les citoyens à respecter les mesures sanitaires pour limiter la propagation du virus dans la communauté, conclut le ministère.
Dimanche, le professeur Azeddine Ibrahimi, Directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité scientifique national pour la Covid-19, a indiqué que le Maroc a enregistré son premier variant du SARS-CoV-2, détecté à Ouarzazate. Baptisée «B.1.528» selon l’étude et «apparue pour la première fois à Ouarzazate peut être classée comme un génome 100% marocain, en attendant la détermination de sa caractéristique biologique», a rapporté A. Ibrahimi. Citant une étude menée par des chercheurs marocains qui sera bientôt publiée, il a aussi mis en garde contre le fait que le variant britannique «prévaudra au Maroc dans quelques semaines».