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La Turquie propose sa médiation à la Russie : Le Kremlin rappelle ses exigences

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Recep Tayyip Erdogan, président turc, a déclaré à Vladimir Poutine, son homologue russe, qu'Ankara est prête à jouer un rôle dans un « mécanisme de surveillance » entre Moscou, Kiev et les Nations unies si un accord est trouvé à cet égard.

La présidence turque a annoncé lundi que « le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé, lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, de tenir une réunion à Istanbul, réunissant les délégations de la Russie, de l’Ukraine et des Nations unies ».

La présidence turque a déclaré dans un communiqué que R.T. Erdogan a proposé, lors des entretiens avec son homologue russe, Vladimir Poutine, « de tenir une réunion à Istanbul entre les délégations de la Russie, de l’Ukraine et des Nations unies », soulignant « la volonté de la Turquie de jouer un rôle dans un éventuel mécanisme de surveillance si les deux parties en conviennent en principe ».

Selon le communiqué, la présidence turque a ajouté que « Poutine et Erdogan ont discuté de la situation en Ukraine et des relations bilatérales entre les deux pays ». R.T. Erdogan a noté qu’ « il était nécessaire de prendre des mesures pour réduire les conséquences négatives de la guerre en Ukraine et rétablir la confiance en rétablissant la paix entre Moscou et Kiev ».

Sur la situation en Syrie, le président turc a souligné « la nécessité d’établir une zone de sécurité d’une profondeur de 30 km à la frontière syro-turque », ajoutant que « les attaques des organisations terroristes contre la Turquie et la population civile en Syrie se poursuivent toujours. »

A Damas, il convient de noter que « le ministère syrien des Affaires étrangères a protesté, dans une lettre adressée à la fois au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres et au Conseil de sécurité des Nations unies, contre la tentative de la Turquie d’établir une « zone de sécurité » à l’intérieur du territoire syrien, considérant cette mesure comme une « forme d’agression à son encontre ».

Depuis Moscou, le Kremlin a annoncé qu’«un échange de vues approfondi a eu lieu sur les questions de coopération bilatérale, principalement dans le domaine commercial et économique ».

Selon le communiqué du Kremlin, « les résultats de la récente visite de la délégation russe en Turquie dirigée par le coprésident du Comité intergouvernemental russo-turc, le vice-Premier ministre Alexander Novak ont été discutés. Dans le cadre du renforcement des relations mutuellement bénéfiques, y compris dans les domaines de l’énergie, des transports et du tourisme, les dirigeants ont convenu d’autres réunions ». « Lors de l’examen de la situation en Ukraine, l’accent a été mis sur la sécurité de la navigation dans les mers Noire et Azov et sur l’élimination de la menace des mines dans leurs eaux », a déclaré le Kremlin.

Dans un contexte annexe, « Vladimir Poutine a indiqué la volonté de la partie russe de faciliter le transport maritime des marchandises en coordination avec les partenaires turcs. Cela s’applique également à l’exportation de céréales depuis les ports ukrainiens », selon un communiqué de la présidence russe.

À la lumière des problèmes sur le marché mondial de l’alimentation qui ont surgi en raison de la politique financière et économique à court terme des pays occidentaux, il a été souligné que « la Russie peut exporter de grandes quantités d’engrais et de produits agricoles si les restrictions imposées aux sanctions antirusses sont levées », indique le communiqué publié par le bureau de presse du Kremlin.

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