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L’Algérie cherche à assiéger le Maroc en Afrique : R. Lamamra en pèlerinage à Dakar

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Le système algérien qui s’est évertué à asseoir un prétendu magistère révolutionnaire au niveau du Continent africain peine à convaincre de la pertinence de ses choix hégémoniques. Soucieux de barrer la route au Maroc, il persiste dans ses turpitudes. La preuve ? Il tente d’assiéger le Sénégal, pays connu pour son amitié séculaire avec le Royaume, à la veille du changement de présidence de l’Union africaine. Peine perdue…

L’Algérie semble saisie d’une fébrilité certaine à la veille de la présidence sénégalaise de l’Union africaine en 2022. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères a été envoyé à Dakar, capitale qui a accueilli le sommet sino-africain, où il s’est réuni avec le président Macky Sall. L’envoyé d’Alger a transmis à son hôte «un message oral du président de la république, Abdelmadjid Tebboune», rapporte l’APS.
Fait notable, après la rencontre du 4 octobre à Addis-Abeba, en marge de la cérémonie d’investiture d’Abby Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie pour les cinq années à venir, c’est la deuxième fois que le chef de la diplomatie algérienne et le président Sénégalais se réunissent.
Tout cela augure d’une fébrilité certaine qui s’est saisie du système algérien à l’idée de voir son hégémonie sur le continent africain réduite à sa plus simple expression dans les années à venir. Dans le jeu d’Alger, les cartes se découvrent pour mettre en évidence la hatise du système de voir le mécanisme de la troïka de l’UA sur le Sahara occidental « paralysé » surtout qu’en 2022, d’autres acteurs africains entreront en lice pour remplacer ses obligés, comme ses alliés traditionnels. A cette échéance, le tour de table de la troïka reviendra à trois pays qui ont ouvert des consulats au Sahara, et ce, avec l’intégration des Iles Comores qui prendra la place de l’Afrique du sud.
Pour rappel, depuis sa création en juillet 2018 au sommet de l’UA en Mauritanie, la troïka africaine sur le Sahara s’est réunie une seule fois, lors du sommet de février 2019 à Addis-Abeba.

En courtisant de la sorte le président sénégalais, le système algérien n’est pas à une première près. En effet, Alger avait délégué, le 26 janvier 2021 à Kinshassa, Sabri Boukadoum, ancien ministre des Affaires étrangères, pour y rencontrer Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo. Une réunion tenue à seulement deux semaines de l’accession du chef de l’Etat de la RDC à la présidence tournante de l’UA, à la place de Cyril Ramaphosa, président sud-africain voué à la cause algérienne.

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