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L’assassinat de S. Abe traumatise le Japon : Meetings politiques annulés

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Au Japon, l'émotion est énorme depuis l’assassinat de l'ancien Premier ministre vendredi 8 juillet au matin, par un inconnu, interpellé, qui a ouvert le feu sur lui en plein meeting politique, dans une ville de province. Shinzo Abe avait dirigé le gouvernement nippon pendant dix ans, jusqu'en 2020.

L’ancien Premier ministre était dans un état désespéré. S. Abe a été en arrêt cardio-respiratoire pendant plus de sept heures. Les médecins ont fait l’impossible pour le ramener à la vie. Peine perdue.

Le tireur, qui a atteint de deux projectiles le cou et la poitrine de S. Abe, est passé aux aveux. Tetsuya Yamagami est un habitant de Nara, la ville où s’est déroulé le drame ; il est âgé de 41 ans. C’est un ancien militaire : au début des années 2000, il a servi pendant trois ans dans la marine japonaise. Qu’un militaire, un tireur d’élite tue un ancien Premier ministre est incompréhensible. L’armée japonaise, longtemps mal aimée dans le pays de la Constitution pacifiste, est respectée depuis le tsunami géant de mars 2011 et la guerre en Ukraine. Le pays, peu habitué à la violence, exerçant un contrôle très strict sur les armes, est sous le choc.

Les propos du tireur sont assez confus. Il a dit aux enquêteurs qu’il n’appréciait pas le profil et les idées de S. Abe mais, pour autant, il a précisé qu’il ne nourrissait pas de « rancune politique particulière » à son égard.

La mort de S. Abe survient dans un Japon mi-figue mi-raisin, replié sur lui-même depuis la pandémie. Dans la classe politique, c’est la sidération. La campagne en vue des élections sénatoriales, prévues dimanche, a été suspendue. Et par mesure de sécurité, Fumio Kishida, Premier ministre, a annulé les prises de parole en public qu’il avait prévues en vue de ce scrutin. Il est désormais sous protection rapprochée.

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