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L’assemblée française se mobilise pour J. Assange : Paris appelé à offrir l’asile au lanceur d’alerte

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Une conférence de presse en soutien au fondateur de WikiLeaks Julian Assange se tient à l’Assemblée nationale en présence de Jean-Luc Mélenchon, Jean Lassalle et François Ruffin, qui appellent la France à accorder l'asile au journaliste emprisonné.

Présent en France, où il s’est rendu quelques jours plus tôt à une réunion des lanceurs d’alerte, John Shipton, le père de Julian Assange, a rencontré mardi à l’Assemblée nationale plusieurs députés. Une conférence de presse y est notamment organisée en présence, entre autres, des députés Jean-Luc Mélenchon, Jean Lassalle ou encore François Ruffin, qui appellent la France à accorder l’asile au journaliste emprisonné.
Le député F. Ruffin a présenté les trois raisons pour lesquelles les signataires de la résolution – qui dépassent les frontières partisanes et viennent de groupes de droite comme de gauche – demandent à ce que la France accorde le droit d’asile à J. Assange : «les droits de l’Homme, les droits d’un homme, qui n’a jamais été jugé ni condamné, et qui est enfermé depuis 10 ans pour aucun crime. […] Les droits de la presse. [Son seul crime] est d’avoir divilgué des vérités sur les guerre d’Irak et d’Afghanistan. […] Enfin, il y a un motif patriotique. Assange a révélé que l’Etat français, jusqu’à son chef, était espionné par les Américains.»
«Nous sommes là tous aujourd’hui pour lancer un message fort ce soir au président de la République pour qu’il accorde l’asile politique le plus rapidement possible à Julian Assange», a déclaré François Korber, représentant de l’association Robin des lois, à l’origine de cette rencontre.
Détenu à Londres dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, le fondateur de WikiLeaks attend la décision de l’appel concernant le refus de son extradition formulé par la justice britannique en janvier. Dans un état de santé très fragile selon ses proches, et présentant des signes de torture selon le rapporteur spécial de l’ONU Nils Melzer, J. Assange risque 175 ans de prison s’il est extradé aux Etats-Unis où il est poursuivi pour espionnage et piratage informatique. Le rapporteur de l’ONU ne cesse de critiquer les autorités pénitentiaires britanniques pour le traitement infligé au journaliste : «Vous ne pouvez pas aider quelqu’un à se remettre de la torture en continuant de le torturer. Et c’est exactement ce qu’ils font. Ils l’isolent ; ils le maintiennent dans des limbes.»
En France, 39 députés se sont récemment mobilisés pour demander au gouvernement d’accorder l’asile à J. Assange. Parmi eux : les élus de La France insoumise François Ruffin, Mathilde Panot, ou encore Danièle Obono, le député du groupe Libertés et territoires Jean Lassalle, mais aussi les députés ex-LREM désormais sans étiquette Martine Wonner et Cédric Villani.

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