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Le cas H. Chabat : L’histoire ne se répète pas…

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La « baraka » dont se targuait Hamid Chabat, ex-secrétaire général de l’Istiqlal qui a enfilé l’habit FFD pour se propulser à la tête de la mairie de Fès, aura été de courte durée. Comme les olives, sa carrière politique a tourné. Du tragi-comique lorsqu’on cherche à forcer la main à l’histoire.

En embarquant dans la galère du FFD pour opérer un retour triomphal à Fès, H. Chabat a vu ses rêves se fracasser sur le récif. Pas de conseil de la ville de Fès pour l’ancien trublion istiqlalien qui apprend à ses dépens que, malgré les 13 sièges que sa liste a pu remporter aux couleurs du Front des forces démocratiques (FFD), il hérite du strapontin de l’opposition. En face, l’alliance formée par le RNI, l’Istiqlal, le PAM et l’USFP ne lui a laissé aucune chance. Les quatre formations ont convenu d’accorder la mairie de Fès au RNI. PI et PAM héritant, chacun, trois vice-présidences alors que l’USFP s’arroge deux vice-présidences.
Cette répartition est conforme aux résultats des communales du 8 septembre à Fès, ayant donné la première place du podium au RNI avec 17 sièges, 13 pour l’Istiqlal, le PAM le talonne avec 12, et l’USFP a glané 9 élus. Les quatre partis ont désormais une majorité de 51 sièges sur un total de 90 que compte la mairie.
H. Chabat avait mis un terme, en octobre 2020, à son exil volontaire en Turquie et en Allemagne pour retourner au Maroc en vue de reprendre la mairie de Fès. Un rêve qu’il ne pouvait accomplir parmi les Istiqlaliens, Nizar Baraka, leader de l’Istiqlal, lui ayant refusé l’accréditation ad hoc.

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