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Le cas N. Mounib : Une victoire dans un climat hostile

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Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), a réussi à décrocher un siège parlementaire à la Chambre des représentants, à travers la liste régionale de Casablanca-Settat.Une victoire plus que symbolique au regard des conflits ayant miné la direction de la formation, mais aussi à cause de la campagne calomnieuse qui l’avait visé.

N. Mounib tient sa revanche. Elle a réussi à décrocher un siège sur les 12 de la région du Grand Casablanca. A 61 ans, elle devient la première femme à se frayer un chemin vers le Parlement tout en endossant le rôle de leader d’une formation politique.
Sa défaite aux législatives de 2016 n’est plus qu’un mauvais et lointain souvenir, N. Mounib ayant échoué à l’époque à gagner la course au Parlementen tant que tête de liste nationale pour la Fédération de la gauche démocratique (FGD).
Lors des dernières opérations votatives, le PSU a décidé de faire cavalier seul, après avoir quitté la FGD, devenue Alliance de la fédération de gauche qui rassemble le Congrès national ittihadi (CNI) et le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS), anciens compagnons de lutte encore hier.
Nul besoin d’ergoter sur les circonstances d’un tel divorce entre des composante d’une aile dite radicale de la gauche marocaine. L’essentiel est de tenter de « reconstruire » ce qui a été brisé pour répondre à un besoin latent d’un grand parti qui serait ouvert au peuple de gauche qui, mine de rien, n’a pas disparu. A charge pour ses Spin Doctors de trouver le moyen de séduire et de convaincre dans un espace ouvert aux attentes des uns des autres. La gauche disparate pour l’heure peine à se rendre utile là où le pays l’attend. En donnant le change au libéralisme triomphant et en hissant le débat politique à un niveau qui dépasse les seuls clivages d’un surmoi surdimensionné. Y aura-t-on droit ?

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