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Le chef de la diplomatie mauritanienne à Rabat : La neutralité de Nouakchott réaffirmée à l’ONU

Le ministre des Affaires étrangères mauritanien a lu, lundi 27 septembre, l’intervention de son pays à la 76e session de l’Assemblée général de l’ONU. Une occasion pour Ismail Ould Cheikh d'affirmer la «position constante» de son gouvernement sur la question du Sahara occidental. Un changement perceptible dans la position de Nouakchott intervient à la veille du déplacement du patron de la diplomatie mauritanienne à Rabat.

Le chef de la diplomatie a revendiqué la «neutralité» tout court de son pays sans la qualifier de «positive», comme se plaisait à le dire le président Ould El Ghazouani auparavant. Le ministre a réitéré, à partir du Palais de verre à New-York, la détermination de la Mauritanie à préserver de «bonnes relations» avec toutes les parties.
I.Ould Cheikh s’est prononcé pour «une solution, sous l’égide des Nations unies, durable et acceptée par l’ensemble». Comme il a fait l’impasse sur «l’autodétermination du peuple sahraoui» et «l’organisation d’un referendum», auxquelles s’accroche l’Algérie et son entité fantôche.
Dans son intervention, le ministre a exhorté Antonio Guterres d’«accélérer la nomination» d’un nouvel émissaire pour le Sahara occidental «pour poursuivre le processus, paralysé depuis deux années suite à la démission» de l’Allemand Hosrt Köhler en mai 2019. Le Maroc a déjà donné son accord à la désignation de l’Italo-Suédois, Staffan de Mistura, nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. Et il en est de même pour le Polisario.
Pour rappel, à fin juillet, le président mauritanien avait annoncé la «position neutre positive» de son pays sur la question du Sahara occidental. Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani a attribué justement la qualité des liens avec le Maroc et l’Algérie à l’adoption par Nouakchott de cette «neutralité positive».
La Mauritanie a pris part aux deux tables rondes de Genève, organisées par l’ONU de décembre 2018 et mars 2019, aux côtés du Maroc, de l’Algérie et du Polisario. Nouakchott reconnait, depuis 1984, la «république arabe sahraouie démocratique» mais refuse, jusqu’à présent et malgré les fortes pressions de l’Algérie, d’ouvrir une ambassade de la «RASD».

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