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Le FMI baisse ses prévisions : L’économie mondiale devrait croître de 3,2%

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Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, la croissance devrait s’établir à 3,2% en 2022 avant de ralentir à 2,7% en 2023, pronostique le Fonds Monétaire International (FMI).

Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis 2001, à l’exception de la crise financière mondiale et de la phase aiguë de la pandémie du COVID-19, indique le rapport publié à l’occasion de la tenue à Washington des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI.

L’économie mondiale devrait continuer à faire face à de grands défis, en raison des effets combinés de la guerre en Ukraine, d’une crise du coût de la vie provoquée par des pressions persistantes de l’inflation et du ralentissement de l’activité économique en Chine, affirme la même source. Environ un tiers de l’économie mondiale fait face à deux trimestres consécutifs de croissance négative, indique le rapport, ajoutant que l’inflation au niveau mondial devrait passer de 4,7% en 2021 à 8,8% en 2022, avant de baisser à 6,5% en 2023 et à 4,1% en 2024.

Les trois plus grandes puissances économiques mondiales – les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine- devraient continuer de ralentir, affirme le FMI. “Le pire est encore à venir, et pour beaucoup l’année 2023 aura des airs de récession,” estime le rapport. Outre les effets du conflit en Ukraine, qui « continue de déstabiliser puissamment l’économie mondiale », le FMI s’inquiète en effet des pressions inflationnistes persistantes et croissantes qui ont déclenché “un resserrement rapide et synchronisé des conditions monétaires, parallèlement à une forte appréciation du dollar américain par rapport à la plupart des autres devises”.

« Nous nous attendons à ce que l’inflation mondiale culmine à la fin de 2022, mais qu’elle reste élevée plus longtemps que prévu, diminuant à 4,1 % d’ici 2024 », soulignent les experts du FMI. Et de conclure que le risque d’un mauvais calibrage des politiques monétaire, budgétaire ou financière a fortement augmenté à un moment où l’économie mondiale reste historiquement fragile et où les marchés financiers montrent des signes de tension.

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