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Le Hezbollah se lance dans l’équation des mers : En attendant l’expulsion des Américains…

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Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, a déclaré que la résistance libanaise n’a pas encore pris la décision de lancer la bataille de sortir les Etats-Unis de l’appareil d’Etat et lorsque le jour viendra, les Libanais verront quelque chose de nouveau.

S’exprimant lors d’une cérémonie organisée au sud du Liban, H. Safieddine qui a assuré que « les Américains exercent un grand impact sur le Liban. Sur les plans sécuritaire, politique, financier et économique. Ils sont puissants au sein de l’Etat libanais et ils y ont beaucoup d’agents. Jusqu’à présent nous n’avons pas encore décidé de mener la bataille de sortir les Etats-Unis de l’appareil de l’Etat mais lorsque le jour propice viendra pour lancer cette bataille les Libanais verront quelque chose de nouveau ». Car, poursuit-il, « nous sommes face à beaucoup de défis dont les défis régionaux. La résistance fait partie de l’équation régionale. L’on ne peut protéger le Liban si on n’est pas puissants dans l’équation régionale.Toute autre estimation n’est d’aucune valeur».
Revenant sur la crise que traverse le Liban , il a indiqué que le Hezbollah a « défini certains objectifs, celui surtout de démoraliser l‘ennemi (israélien) et d’être présent auprès de nos gens pour qu’ils reprennent leur vie normale tant que possible. Il nous fallait tenir bon dans cette bataille ». « Nous ne pouvons hélas garantir tout ce dont les gens ont besoin mais nous pouvons avec les gens tenir bon. Le Hezbollah, dans le gouvernement précédent et durant l’intérim ministérielle, s’évertuait nuit et jour, et tout le monde le sait très bien, même dans les ministères qui ne lui revenaient pas pour exhorter à agir pour réaliser certains objectifs mêmes s’ils étaient minimes », a-t-il ajouté. Selon lui, il est nécessaire que « nous sortions vainqueurs et dignes de cette bataille de l’embargo qui nous est imposé et de franchir vers une autre étape nouvelle ».
Aux yeux de ce responsable du Hezbollah, « notre pays connaît actuellement des tragédies et des catastrophes à tous les niveaux politique, économique, social et de la vie, mais lorsque nous avons examiné ces calamités et ces catastrophes, nous ne sommes pas restés sur la touche… Nous avions dit dès le premier jour qu’il est impossible que nous puissions regarder ces tragédies et catastrophes au fur et à mesure qu’elles se produisent et que nous ne pouvions supporter de rester inactifs sans assumer nos responsabilités. Il nous fallait agir sur le terrain sachant que nous avions participé à tous les terrains ».
Et de préciser que la question de l’avènement des navires de diesel ne se limite pas au diesel car ceci se rapporte surtout aux mers et aux océans. « Lorsque les Israéliens ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire avec les navires que l’Iran envoie au Hezbollah, la raison en est qu’ils ne veulent pas que le Hezbollah entame l’équation de la guerre des mers. Ce qui illustre un point de faiblesse israélien. Israël sait très bien que nos missiles peuvent atteindre les zones les plus éloignées au cœur des territoires palestiniens occupés. Et par conséquent, nous étions capables d’empêcher n’importe quel navire d’amarrer à Akka, à Haïfa, à Tel Aviv ou ailleurs, nous sommes entrés dans cette bataille pour envoyer un avertissement que nous avions franchi vers une nouvelle étape », a-t-il ajouté.
Réaffirmant que le Hezbollah assumera toujours ses responsabilités et se trouvera sur tous les terrains où il peut faire quelque chose, il a assuré que « les choses sont en train de changer sur la scène régionale et les Etats-Unis sont en train de faiblir. Il se peut qu’un jour leur situation soit pire que ce que nous avons vu en Afghanistan ».
Concernant le nouveau gouvernement, c’est sur un ton d’avertissement qu’il a réagi. « Nous avons soutenu ce gouvernement, et nous voulons lui donner une opportunité suffisante pour présenter un début de solutions aux problèmes urgents que subissent les Libanais. Il est face à des échéances et des opportunités importantes, comme nous le voyons aujourd’hui sur le plan des visites et des réunions et des portes qui se sont ouvertes. Le gouvernement se doit donc d’exploiter ces opportunités mais s’il se trompe et se noie dans les détails ennuyeux qui tuent les initiatives et n’apportent pas les nouvelles initiatives, il gaspillerait alors tout ce que nous avons fait », a-t-il conclu.

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