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Le Maroc en mal de médecins : D’exportateur net, le Royaume redevient importateur

Les hôpitaux du Maroc font face à une «pénurie aiguë» de 32 000 médecins et 65 000 infirmières alors que seulement 1 200 nouveaux médecins sont diplômés chaque année, a affirmé Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, dans une interview accordée mercredi à Reuters.

Pour palier ce manque et lutter contre les effets de la pandémie du Covid-19, le Maroc envisage d’augmenter les salaires des travailleurs de la santé et de mettre en place des incitations fiscales pour attirer les investisseurs et les médecins étrangers et encourager les médecins marocains à rester dans le secteur public.
Le Maroc a déjà permis aux médecins titulaires d’un permis d’exercer à l’étranger à travailler au Maroc et supprimé les obstacles juridiques à l’investissement afin d’encourager les entreprises étrangères à participer au système de santé marocain, a-t-il assuré. Quant aux «déserts médicaux», des incitations fiscales ou des aides publiques pourraient être mises en place pour inciter les travailleurs de la santé à s’y établir.
Malgré la propagation rapide du variant Omicron dans le pays, qui compte 7 336 nouveaux cas mardi, «c’est peu probable que nous allions jusqu’à rétablir un confinement complet. Toutefois, un nouveau renforcement des mesures restrictives dépendra de l’évolution de la pandémie», a dit le ministre.
Pour aux vaccins marocains, le ministre a assuré que la production commencera officiellement cette année, avec des exportations prévues pour plusieurs pays d’Afrique dès que les tests standards dans les usines seront réalisés. Dans un premier temps, il sera question de «fill and finish» qui consiste à remplir les flacons avec le vaccin et assurer fin du processus d’emballage. «Ensuite, nous achèterons des licences pour fabriquer le vaccin localement et lancerons la recherche et le développement» a conclu le ministre.

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