Le PAM perd des plumes : I. Azzaoui tentée aussi par la Rose ?

Faisant partie des rares jeunes figures du PAM, la députée Ibtissame Azzaoui vient de signer sa démission, a-t-elle annoncé via Twitter.
Membre du bureau politique pendant deux mandats, elle a scellé son sort dès l’élection d’Abdellatif Ouahbi comme secrétaire général du parti lors du quatrième congrès pour annoncer son départ au moment opportun. Et c’est à l’occasion de la clôture de la législature (15 juillet) qu’elle a décidé d’officialiser le gel de son adhésion au parti.
La démission d’I. Azzaoui n’a rien de surprenant puisqu’elle ne s’est jamais départi de son attitude critique à l’endroit d’A. Ouahbi depuis qu’il a été porté à la tête du PAM. Aux médias dans lesquelles elle s’épanchait, elle jugeait que le parti avait perdu sa boussole et sa véritable identité. Faisant référence à la trêve décrétée par le nouveau S.G avec les islamistes du PJD, elle a qualifié le PAM de « parti génétiquement modifié » qui « expulse les talents ».
Pour rappel, le PAM avait aussi perdu une de ses figures féminines à Marrakec. Il s’agit de M. Hazib, deuxième femme à présider un groupe de députés au Maroc. L’ancienne parlementaire, membre du Conseil national, a adressé une lettre de démission à A. Ouahbi, en application des exigences de l’article 22 de la loi organique des partis politiques, dans laquelle elle explique sa décision par «plusieurs raisons personnelles et objectives». Elle a précisé s’attendre à une réponse du secrétaire général dans un délai d’un mois à compter de la date de démission.
Des informations ont laissé entendre qu’A. Ouahbi aurait refusé de coopter la candidature de la démissionnaire dans la liste régionale du parti à Marrakech-Safi. Refus qui aurait motivé sa décision… pour humer les senteurs de la Rose. Des observateurs la voient déjà rejoindre les rangs de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) dans la même région.