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Le PJD fait parler de lui : Le plafonnement des traitements des hauts fonctionnaires exigé

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Le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) à la Chambre des représentants, a présenté une proposition de loi visant à fixer un plafond maximum pour les salaires et rémunérations dans les administrations, les institutions et les entreprises publiques.

La proposition émanant de la formation islamiste désormais dans les travées de l’opposition vise les fonctionnaires qui occupent de hauts postes au sein des administrations, institutions et entreprises publiques, et dont la nomination au Conseil de gouvernement a été approuvée conformément à l’article 92 de la Constitution. Le groupe justifié cette proposition dans le souci de « réduire le poids de la masse salariale sur le budget de l’État et de contribuer à la rationalisation des dépenses publiques »
Le PJD relève que la fixation d’un plafond des salaires et des rémunérations est déjà en vigueur dans un certain nombre de pays, comme la France, la Grèce et l’Égypte, notant que cette initiative « contribuerait à la réalisation de la justice sociale dans notre pays et à l’équilibre au sein de l’administration publique ».
Dans leur proposition, les parlementaires du PJD ont souligné que » la fixation d’un plafond des salaires à cet égard, supprimera la distinction subjective entre les différents postes et fonctions au sein des administrations et des institutions publiques, ce qui générera des ressources financières importantes à la trésorerie publique du Royaume ».
Les dispositions de la proposition du PJD, qui requiert l’approbation du gouvernement avant d’être discutée, prévoient de fixer le montant maximum des salaires et rémunérations de diverses natures, les avantages financiers et en nature pouvant être accordés aux fonctionnaires à hauteur de 1.200.000 DHS, après déduction de l’impôt sur le revenu (IR), ce qui équivaut à 100.000 Dh par mois.
De même, les dispositions de cette proposition suggèrent l’examen de la situation individuelle des fonctionnaires concernés afin de les aligner dans un délai maximum de deux mois, en plus de la publication de décrets fixant les salaires et indemnités de diverses natures, y compris les indemnités forfaitaires, et les divers avantages financiers et en nature accordés aux fonctionnaires nommés à de hautes fonctions.

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