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Le Polisario n’est pas sourd aux appels du système algérien : Et menace le Maroc d’attentats sur son sol

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Chez le Polisario, l’élève rattrape le maître. Ainsi, après les déclarations tenues par un ancien colonel d’active de l’armée algérienne quant à la nécessité pour le mouvement sécessionniste de porter la guerre à l’intérieur du Maroc, en commettant des attentats à Rabat, Casablanca et Marrakech, voilà qu’un responsable du Front est monté au créneau pour menacer le Royaume. Les déclarations faites par Mohamed El Oulai Akeik au journal britannique The Economist rejoignent le discours belliqueusement suggestif de l’ex-colonel Mokhtar Mediouni.

«Certains au Polisario veulent poursuivre d’autres tactiques, comme attaquer plus profondément dans le territoire occupé par le Maroc», a confié. M. El Ouali Akeik, le tout nouveau chef de « l’armée » amalgamant les sécessionnistes, à The Economist.
Ce responsable du Front a précisé au média britannique que ces menaces ne sont pas lancées en l’air et ne doivent pas être réduites à de la fanfaronnade, précisant que «c’est bien plus qu’une possibilité. Les entreprises et les consulats, les compagnies aériennes et d’autres secteurs» sont tous des cibles potentielles.
Cette sortie n’est pas anodine puisqu’elle traduit, selon des analystes, les dissensions entre les clans du Front, certains n’hésitant plus à critiquer Brahim Ghali qui depuis son appel à la guerre contre e Maroc, à la mi-novembre de 2020, essuie défaite sur défaite sur le terrain. Autant dire que la riposte guerrière à l’opération ontologique menée par les FAR au niveau du passage terrestre d’El Guerguerate, reliant le Maroc à la Mauritanie, n’a en rien abouti. Sur le terrain, le Maroc reste serein et les appels répétés à la «guerre» ont été réprouvés par la communauté internationale, comme le prouve la résolution 2602 du Conseil de sécurité, adoptée le 29 octobre, sur la question du Sahara occidental.
Il n’est pas superflu de rappeler à ce propos que les « guerriers » du Polisario ne sont que la voix de leur maître. Et il n’est pas étonnant que le chef des milices du Polisario, fraîchement porté à la tête de ce que le Front appelle « pompeusement » son armée, se soit inspiré des « conseils » de l’ex-colonel algérien reconverti en animateur phare de l’émission «Crisis», diffusée sur la chaîne algérienne Al Hayat TV. «Vous pourrez y mener des actions qui sèmeront le désordre et la terreur dans la société marocaine», en appelant le Polisario à préparer des attentats dans les villes marocaines.
Officiellement, Alger n’a pas cherché à « minorer » les déclarations de l’un de ses anciens officiers qui ne pouvait, sans « feu vert » autorisé, faire le show devant les caméras d’une chaine algérienne. Ni à les condamner. Serait-ce un « blanc seing » accordé par le système au Front sécessionniste pour changer de modus operandi dans ses agressions contre le Royaume ? La question mérite d’être posée à l’heure où le système algérien s’est toujours réfugié dans la position de « l’agressé » pour mieux asseoir l’idée chez le peuple algérien de « l’ennemi » de choix qu’est devenu le Maroc ?
L’affaire est assez sérieuse pour ne pas la prendre au sérieux. Surtout qu’il est acquis que l’Algérie entend asseoir sa « puissance régionale » en se livrant à une guerre par procuration contre le Maroc. La communauté internationale qui a été alertée par le Maroc sur le péril terroriste que représente le Polisario, une réalité qui s’est manifestée dans l’espace sahélo-saharien où le djihadisme déstabilisateur est encore en action, dispose de preuves suffisantes pour mettre le curseur sur la case qui sied au « mouvement sahraoui ». Désormais, le terrorisme et ses protecteurs dans cette partie maghrébine ont une adresse : Tindouf, là où les sécuritaires algériens sont à pied d’œuvre pour tenir la dragée haute au Maroc.
Croisons les doigts…

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