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Le RNI déconsidère toujours le peuple : « Etourdis » hier, « malades » aujourd’hui !

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« Dégage ! », la campagne qui cible le patron de l’Exécutif, a fait mouche ! Quelques jours après avoir hué lors du festival de Timitar, en plein Agadir, Aziz Akhannouch « patron » du Rassemblement national des indépendants (RNI), Rachid Talbi Alami, ancien ministre, membre du bureau politique et actuel président de la Chambre des représentants est intervenu vendredi, lors du congrès régional du parti dans le Souss-Massa, en traitant de « malades » les Marocains qui mènent campagne sur les réseaux sociaux contre le chef du gouvernement.

La Colombe revient toujours à son nid. Mais ce qui est drôle et pitoyable à la fois est que nos « combes » politiques n’hésitent plus à couvrir de fiente ce qui constitue leur espace de nidification, les citoyens en l’occurrence, dont les responsables du RNI tirent leur gloriole électorale du moment. Il en va ainsi de R. Talbi Alami qui n’a pas hésité l’ombre d’une seconde à taxer les détracteurs de l’Exécutif, et de son chef appelé à « dégager », de « pauvres malades ». Sur un ton des plus condescendants, et prenant à témoins les militants du Souss-Massa réunis en congrès régional, il s’est adressé au Tout puissant pour qu’il vienne en aide aux hordes de complotistes à l’origine de la très forte circulation du hashtag incriminé par l’actuel chef du Parlement. «Cette influence et son rôle n’a aucun impact (…) Doit-on se solidariser avec ces personnes malades qui mènent cette campagne ? Priez pour que Dieu les guérisse. En fin de compte, ils restent des Marocains et nos frères. Espérons qu’ils reviennent sur le bon chemin.», s’est-il égosillé.

La campagne a-t-elle fait mal à la formation qui pilote la majorité et à son « maître des horloges » hué lors de la clôture du festival de Timitar ? La dénégation de R. Talbi Alami est-elle crédible ? A ses yeux, le peuple marocain «fait confiance» à son parti en raison de sa «manière de travailler», de son programme et parce que «son approche est correcte». Preuve en est la victoire, selon lui, du RNI, aux récentes élections partielles. Pour lui, malgré les «complots» dans les journaux et sur réseaux sociaux, le parti «tient toujours» grâce à son programme, son mode de fonctionnement et sa foi dans les institutions.

Prenant la défense du gouvernement actuel en rappelant son arrivée dans une situation difficile et en vantant son «indifférence» quant aux tentatives menées par ses opposants, R. Talbi Alami s’est interrogé sur l’identité des «obstructionnistes» qui se «cachent derrière de faux comptes sur les réseaux sociaux et sabotent les efforts du gouvernement avec leurs fausses informations et leurs mensonges». Couvrant d’éloges A. Akhannouch, il a souligné que si le gouvernement «avait le pouvoir constitutionnel de communiquer et de discuter avec eux, il l’aurait fait». Qui le prive dès lors de le faire ? Sûrement pas les « crocodiles » et autres « diablotins » qui meublaient le répertoire de l’ancien Chef du gouvernement qui se solidarise avec son successeur.

En tout cas, le répertoire de R.Talbi Alami, riche en jurons les uns aussi bien sentis que les autres, a été mis au placard pour l’occasion. Même si la plus grande insulte est celle qu’il vient de faire à l’opinion publique, déconsidérée, en la maintenant dans le flou artistique dès lors qu’il est question de revoir les prix des hydrocarbures à la pompe. La mémoire collective garde en tout cas les stigmates d’un autre dédain. Lorsque Mohamed Bousaid, ancien ministre rniste avait taxé ses compatriotes qui avaient mené une campagne de boycott singulière de « Mdawikh ». Si le peuple est étourdi, c’est justement à cause d’une politique de classe qui fait le bonheur d’une oligarchie. La misère allant aux autres ! Qui doit corriger qui ? That’s a question…

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