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Les Iraniens appellent au retrait US de la région : Rien ne va plus entre Téhéran et Washington

Le général Salami, chef du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) a violemment critiqué les Etats-Unis, les taxant de « l’usine de fabrication des dictatures dans le monde ». Ce responsable iranien a invité les Américains à faire leurs bagages de la région à défaut de quoi ils continueront à « essuyer des gifles »

Commémorant la journée de la lutte contre l’Arrogance mondiale, la cérémonie célèbre chaque année l’assaut et la prise de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran de 1979 par des centaines d’étudiants partisans de la révolution islamique, le général Salami n’a pas été tendre avec les Américains. « C’est le jour de la grande victoire du peuple iranien face aux Etats-Unis », a clamé le chef de file des CGRI devant une foule rassemblée devant le siège de l’ambassade US pour cette journée commémorée sous le mot d’ordre « Persévérance et résistance du peuple iranien, secret de la fin de l’arrogance américaine ». Pour le général iranien, « les Etats-Unis sont devant deux choix dans la région : soit la défaite et le retrait, soit de rester et d’essuyer des gifles ».
L’ambassade US a été transformée en musée baptisé « le nid d’espionnage ». On y expose entre autres les documents de l’ambassade attestant des activités d’espionnage, de collecte de renseignements et d’ingérence dans tous les pays de la région. Retrouvés dans les machines de destructeur de papiers, ils avaient été recollés par les étudiants iraniens, après l’évacuation de l’ambassade. Cette découverte avait permis aux Iraniens de démanteler d’innombrables réseaux d’espionnage dans la région.
Selon le chef du CGRI, « les Américains ont pris l’habitude de subir les défaites, l’une après l’autre de la part du peuple iranien mais ils n’en ont pas encore tiré les leçons. Or l’hégémonie des USA est en train de s’estomper et de se dilapider ». Le commandant du CGRI a auparavant donné un bref aperçu sur la politique belliqueuse des Etats-Unis, rappelant « qu’ils ont provoqué 40 guerres dans 40 points du globe en raison de leurs politiques,… leur bilan s’élevant à 8 millions de tués ». Il a aussi dénombré « 200 interventions américaines dans les affaires internes des autres pays sur tous les plans, dont les coups d’état militaires, les embargos économiques, les guerre militaires et les zizanies internes ».
« Les Etats-Unis ont établi 750 bases militaires dans le monde, avec pour chacune d’entre elles sa sphère d’influence politique pour assoir leur hégémonie politique totale sur le monde. À commencer par Ferdinand Marcos aux Philippines, en passant par Jaafra al-Numeiri au Soudant, Pinoché au Chili, les pharaons d’Egypte, le shah d’Iran et tous les autres dirigeants dictateurs de par le monde. Tous les dictateurs dans le monde son nés depuis la matrice du régime politique américain », a-t-il poursuivi.
Selon lui, les prémisses de la disparition des USA ont toutefois commencé à se concrétiser. « Contrairement à leurs attentes, l’activité politique révolutionnaire a atteint de hauts degrés de capacité dans notre pays. Et nous ne voyons pas les Etats-Unis au sein des politiques de la région. Leur fiabilité s’est érodée parmi ceux qui sont soumis à leurs politiques et ils ne sont plus en mesure de soutenir l’entité sioniste. Aujourd’hui, ils sont coincés entre deux choix : s’ils restent ils ne pourront rien faire et ils seront lésés. Et s’ils partent, ils sont vaincus», a-t-il conclu.
Cette célébration a coïncidé avec l’annonce d’une opération commando spectaculaire réalisée par les forces marines du CGRI la semaine passée, au cours de laquelle ils ont récupéré une cargaison de pétrole que l’US Navy avait dérobée depuis un pétrolier iranien dans la mer d’Oman.

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