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Les Marocains solidaires du peuple palestinien : Des sit-in contre la normalisation avec Israël

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A l’occasion de la troisième Journée de solidarité nationale, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation a annoncé, lundi, l’organisation de 28 sit-in dans des villes marocaines, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

Le Front a appelé, dans un communiqué, «tous les enfants du peuple marocain et ses composantes vives à rester unis face au tsunami de normalisation qui menace l’indépendance et la stabilité du pays et le fait entrer dans une nouvelle ère de protectorat sioniste». «Nous voulons que le Maroc ne soit pas un véhicule pour que l’entité sioniste réalise ses projets expansionnistes dans la région du Maghreb, et ne soit pas un pont pour elle vers les pays africains au détriment des droits et du sang palestiniens», dénonce la coalition de plusieurs associations de solidarité avec la Palestine.
Le front exprime ainsi sa «solidarité absolue avec le peuple palestinien jusqu’à la libération pour obtenir sa liberté et son droit au retour et construire son Etat indépendant avec Al Qods pour capitale» et fustige par la même occasion «les crimes sionistes et ses pratiques racistes contre le peuple palestinien».
Le mouvement appelle aussi «les peuples libres du monde et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités face aux violations des droits humains de l’entité sioniste contre le peuple palestinien».
Le communiqué condamne, par ailleurs, la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc, en exprimant son «rejet de toute coopération avec les ennemis du peuple palestinien, qui fait peser un danger dévastateur sur le Maroc et toute la région». «Nous condamnons la normalisation sous toutes ses formes et nous appelons les dirigeants à l’annuler, dans l’intérêt de la patrie, de la région et de la cause palestinienne», conclut le communiqué.
Dimanche, des dizaines de militants ont manifesté à Rabat, dans un geste rejetant la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc, avant que la force publique ne les disperse. Dès que les manifestants se sont rassemblés près de la place du Parlement, l’organisation du sit-in a été empêchée par le déploiement sécuritaire.

Fatah et Hamas entrent en lice

Le Mouvement de libération nationale palestinien (Fatah) a dénoncé, dimanche, les accords de sécurité et militaires signés récemment entre le Maroc avec Israël, les qualifiant de «coup de poignard dans le dos d’Al Qods». La formation politique dirigée par le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que «la signature de ces accords ouvrent l’appétit de l’occupation à plus de judaïsation de la ville sainte et de ses environs».
Le Fatah s’est adressé au roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Comité Al-Qods, rappelant qu’il s’agit d’une «institution arabo-islamique qui a émergé de l’Organisation de la Conférence islamique en 1975» et que «sa mission est de protéger Al-Qods Al-Charif en affrontant les tentatives israéliennes d’effacer caractère islamique de la ville sainte». «L’occupation prend quotidiennement d’assaut Al-Aqsa pour changer ce caractère. Alors, que faites-vous à ce sujet ?», s’est interrogé le mouvement.
Pour le Fatah, la signature de ces accords «a démoli l’Initiative de paix arabe (2002), qui appelait à la normalisation avec Israël après son retrait des territoires occupés de 1967 et la création d’un État palestinien avec Al Qods-Est comme capitale». «Ces accords ne seront que des blocs sur la voie de l’abandon des responsabilités nationales et religieuses du Maroc envers la Palestine», conclut le communiqué.
À rappeler qu’un responsable du mouvement palestinien Hamas a condamné, mercredi, la visite dans le Royaume du ministre israélien, appelant le peuple marocain et ses forces vives à «la rejeter et la condamner».

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