Répondant à une question sur «le contentieux à répétition» auprès de la CJUE lié aux accords agricole et de pêche, la chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a souligné, la semaine dernière, qu’il s’agit plutôt d’une «guérilla». «C’est de la guérilla, ce n’est pas de la stratégie», a-t-il rétorqué, notant que «c’est à l’Europe de réagir à ce harcèlement judiciaire».
En 2019, le Maroc a «exporté pour 434 millions d’euros (524 millions de dollars) de poissons, de tomates et de melons du Sahara occidental vers l’Europe», indique l’AFP qui reprend une déclaration de la Commission européenne en décembre dernier.
En 2016, la CJUE a estimé qu’un accord commercial entre le Maroc et l’UE ne s’appliquait pas au Sahara occidental. Toutefois, le Parlement européen a étendu en 2019 les préférences commerciales aux produits du territoire.
Les deux sessions de la cour ont été précédées par plusieurs une série d’interpellations de la Commission européenne faites par des députés pro-séparatistes quant à la légalité des activités des chalutiers européens dans les eaux du Sahara.