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Les voyagistes en colère : Sit-in devant le ministère du Tourisme

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Après leur mouvement de protestation du 4 janvier dernier, les voyagistes ont récidivé avec un sit-in organisé mercredi devant le ministère du Tourisme à Rabat. Objectif, dénoncer les « décisions injustes » de la tutelle à laquelle ils avaient pourtant soumis une feuille de route pour sauver le secteur durement affecté par la pandémie.

Une centaine de voyagistes ont défilé, mercredi à Rabat, contre le dernier « plan d’urgence » du ministère du Tourisme lancé récemment. Plan, assure Fatim-Zahra Ammor, responsable en chef du département, ayant pour but de soutenir le secteur du tourisme, d’un montant de 2 MMDH avec des mesures phares, dont le prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2.000 DH durant le premier trimestre 2022 à l’ensemble du secteur, le report des charges dues à la CNSS pendant les 6 mois, etc.
Sauf que les voyagistes sont vite montés au créneau pour dénoncer leur exclusion du plan de sauvetage ministériel. Une réalité qui se traduit par la fermeture de 50 à 80% des agences incapables de supporter, à elles seules, les effets induits de la fermeture des frontières.
Omar Al Hashimi, président de la Fédération nationale des agences de voyages (FNAV), a résumé la situation en soulignant que le soutien apporté par le ministère de tutelle « est très faible pour le secteur dont les ressources s’élèvent à 82 milliards en devises fortes, ce qui ne représente que 2,5% de cette somme avancé ». Dès lors, il exige plus que de « la charité » dont a fait preuve le ministère à l’égard des voyagistes. « Nous n’avions jamais demandé de l’aide et nous avons toujours accompli tout le travail. Si les frontières étaient ouvertes, nous n’aurions pas demandé ce soutien. Sans parler du montant de 2.000 dirhams qui ne vaut rien aujourd’hui, compte tenu de la persistance de la crise sanitaire depuis 24 mois », a-t-il soutenu.

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