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L’Iran siège désormais à l’OCS : Et s’attaque bille en tête aux USA

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L’Iran a officiellement rejoint vendredi l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), pilotée par la Russie et la Chine pour débattre des questions sécuritaires et commerciales en Asie centrale et contourner les sanctions imposées par les pays occidentaux.

Créée en 2001 en tant qu’espace de dialogue entre Moscou, Pékin et les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, l’OCS qui a été élargie quatre ans plus tard à l’Inde et au Pakistan, compte aussi l’Iran qui avait été adoubé comme observateur.
Signe de son importance croissante pour faire contrepoids aux Occidentaux, c’est au Tadjikistan où se tient le sommet de l’organisation que le Président iranien, Ebrahim Raïssi, a choisi de faire son premier déplacement à l’étranger depuis sa prise de fonction le mois dernier.
E. Raïssi s’est félicité de l’opportunité pour son pays de participer ainsi au projet chinois de nouvelles «Routes de la Soie», la télévision iranienne vantant de son côté l’accès aux énormes marchés du sous-continent asiatique que l’appartenance à l’OCS va garantir à Téhéran.
Dans son discours, le président iranien a comparé les sanctions US à du terrorisme et invité les autres membres de l’organisation à l’aider à les contourner. «Rien ne peut empêcher l’Iran de développer des activités nucléaires conformes au droit international», a souligné E. Raïssi. «La diplomatie ne marche que quand toutes les parties acceptent de s’y plier. Les menaces et les pressions lient les mains des diplomates et les rendent inefficaces (…) La sécurité de la région peut se réaliser sans ingérence étrangère », a-t-il assuré estimant que cette ingérence a compliqué la situation en Afghanistan où le gouvernement devrait englober les différentes courants et ethnies.
« l’Iran pourrait être un trait d’union entre l’Eurasie via un passage qui relie le nord au sud », a souligné aussi le président iranien assurant que « les directives de notre politique étrangère sont basées sur la diversité ». A ses yeux, « l’Arrogance mondiale est en voie d’extinction. Le nouvel ordre mondial change en faveur des Etats indépendants. »
La Russie et la Chine sont signataires de l’accord sur le nucléaire iranien conclu entre les grandes puissances et Téhéran en 2015, dont l’ancien Donald Trump a retiré les États-Unis pour rétablir des sanctions, et que l’administration de Joe Biden et ses alliés européens ne sont pas parvenus pour le moment à remettre sur les rails.

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