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Même si les pays de l’U.E ne reconnaissent pas la RASD : B. Ghali au sommet UE-UA !

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L’Union européenne (UE) a rappelé, mercredi, de la manière la plus claire, que sa position n’a pas changé en ce qui concerne la question du Sahara, précisant qu’aucun de ses Etats membres ne reconnaît la fantomatique « Rasd » couvée par les séparatistes du Polisario.

Interpellé sur une invitation qui serait adressée aux séparatistes pour le sommet Union européenne-Union africaine qui s’ouvre jeudi à Bruxelles, Peter Stano, porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité a insisté sur le fait que la partie européenne n’a pas invité le Polisario. « Le point fondamental à clarifier est que pour ce Sommet, l’Union européenne est co-organisateur avec l’Union Africaine (…) donc c’est l’Union Africaine qui s’est chargée de l’invitation » du côté africain, a-t-il expliqué.
Il a précisé que cette invitation de l’Union Africaine « ne change rien à la position de l’Union européenne », à savoir qu’elle ne reconnait pas cette entité, pas plus qu’« aucun des Etats membres de l’UE ne la reconnait».
Il y a lieu de rappeler que cette position s’inscrit dans la continuité de celle que l’UE avait exprimée lors du Sommet UE-UA d’Abidjan en 2017.
Bronca des ONG
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que plus de 850 ONG sahraouies actives dans le domaine des droits de l’Homme et de développement durable ont fortement rejeté la participation du secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, au Sommet euro-africain.
Dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, à Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, et à Roberta Metsola, Présidente du parlement européen, elles ont attiré l’attention des responsables européens sur la situation des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.
Ces ONG ont exprimé leur étonnement et leur rejet de la participation au sommet UE-UA «d’un homme et d’une organisation responsables de graves violations des droits de l’Homme et de détournements de l’aide européenne». «Pour nous, c’est incompréhensible et hautement condamnable», s’insurgent les 852 organisations qui ont signé la lettre-pétition adressée aux trois hauts responsables européens. «Nous sommes inquiets car nos proches séquestrés dans les camps de Tindouf sont exposés à un risque énorme, enfermés dans des camps militarisés dépourvus de structures sanitaires et d’espaces leur permettant de jouir de leurs droits fondamentaux», soulignent-elles.
Les ONG ont fait part de leur profonde inquiétude concernant le sort des Sahraouis de Tindouf, précisant que ces populations vivent dans une situation de «violation constante» du droit international par le pays hôte, l’Algérie, qui fait fi des nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés.
Les signataires de la lettre-pétition se sont élevés, aussi, contre le détournement continu de l’aide de l’UE par l’Algérie et le Polisario.

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