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Menaces sécuritaires : Rabat sensibilise sur les dangers encourus en Méditerranée

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Le Maroc a souligné, lors d’une réunion avec la France et l’Allemagne, la nécessité de revoir les grilles d’analyse des menaces sécuritaires dans le pourtour méditerranéen face à la menace représentée par les alliances entre des pays et des groupes séparatistes et terroristes. La demande a été favorablement accueillie.

Lors d’une réunion de l’Initiative Méditerranée, organisée par la France et l’Allemagne dans le cadre de l’Initiative de Sécurité contre la Prolifération (PSI) à laquelle 105 pays étaient invités, le Maroc a interpellé sur la nécessité de revoir les grilles d’analyses face à l’évolution des questions sécuritaires en général, et la question de la prolifération en Méditerranée en particulier.

Cette demande du Maroc a été validée par tous les participants à la réunion qui se sont accordés sur la nécessité d’actualiser la grille d’analyse de la menace de la prolifération pour y intégrer le danger lié aux acteurs non-étatiques séparatistes et terroristes dans la région sahélo-saharienne.

Les représentants du Royaume, de hauts responsables de l’Administration de la Défense Nationale et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, emmenés par Redouane Houssaini, directeur des Nations Unies et des organisations internationales au ministère des affaires étrangères, ont soulevé « l’indivisibilité de la sécurité entre rives Nord et Sud de la Méditerranée ». Cette dernière nécessite de tenir compte de l’évolution des questions sécuritaires dans la région, notamment en se penchant sur les activités des groupes séparatistes et terroristes comme le Polisario et États proliférateurs d’armes de destruction massive en Méditerranée qui menacent la stabilité générale.

La menace posée par la prolifération des armes de destruction massive en Méditerranée est indissociable du contexte sécuritaire de la région sahélo-saharienne, a affirmé R. Houssaini. Dans son intervention et sans les nommer, il a souligné que le danger posé par les groupes non-étatiques terroristes et séparatistes, agissant comme proxys d’États voisins, dans la région sahélo-saharienne, doivent être pris en compte dans l’analyse de la menace de la prolifération en Méditerranée. « Les liens documentés entre les groupes terroristes et séparatistes et les Etats proliférateurs dans la région sahélo-saharienne sont un appel à l’action aux États affinitaires de la PSI pour intensifier leurs efforts, afin de prévenir la prolifération des armes de destruction massive à ces acteurs », a-t-il affirmé.

L’Initiative de sécurité contre la Prolifération (PSI), est un cadre de coopération multilatérale volontaire lancé en 2003 et dont le Maroc est membre fondateur. L’Initiative a été créé suite à l’adoption des « Principes de Paris » ou « Principes d’Interception ».

 

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