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Meurtres en Amazonie : B. Pereira et D. Phillips exécutés, selon la police brésilienne

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La police brésilienne a confirmé, samedi 18 juin, que Bruno Pereira, expert brésilien des populations indigènes et Dom Phillips, journaliste britannique dont les restes ont été retrouvés dans une zone isolée de l’Amazonie, avaient été tués par « arme à feu ».

Les restes de B. Pereira « font partie de ceux » retrouvés par les enquêteurs, a également annoncé la police fédérale brésilienne (PF) dans un communiqué. Vendredi, elle avait déjà affirmé que de premiers restes humains découverts mercredi sur indication d’un suspect étaient ceux de Dom Phillips. B. Pereira a été atteint par trois tirs, dont un à la tête, et D. Phillips par une balle au thorax, a encore précisé la police fédérale.

Ils ont été vus pour la dernière fois le 5 juin, alors qu’ils prenaient un bateau vers Atalaia do Norte (nord-ouest), dans la vallée de Javari, zone réputée dangereuse où se déploient de multiples trafics de drogue, de pêche ou d’orpaillage illégal.

D. Phillips, 57 ans, collaborateur de longue date du journal The Guardian, et B. Pereira, 41 ans, expert reconnu des peuples indigènes, étaient en Amazonie dans le cadre de l’écriture d’un livre sur la préservation de l’environnement.

Un troisième suspect de ces meurtres s’est rendu samedi matin au poste de police d’Atalaia do Norte, dans l’Etat d’Amazonas (ouest), a également annoncé la PF. L’homme est connu pour être « un hors-la-loi », a-t-elle ajouté. D’après toutes les preuves et témoignages recueillis, ce dernier « était sur la scène du crime et a participé activement au double homicide », a déclaré le commissaire de police Alex Perez Timóteo au site d’information G1.

Un premier suspect avait été arrêté dès le 7 juin : un pêcheur âgé de 41 ans, qui a reconnu mardi avoir enterré les corps. Un deuxième suspect a été interpellé mardi. Selon les médias locaux, la police est à la recherche d’un quatrième suspect, une information qui n’a pas été officiellement confirmée.

Ce double meurtre a provoqué une vague d’indignation dans le monde, avec de vives critiques envers le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, accusé de favoriser la déforestation et d’encourager l’exploitation des ressources en Amazonie depuis son arrivée au pouvoir en 2019.

 

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