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Mille jours dans l’enfer de Belmarsh : Le cas Assange interpelle…

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Des soutiens de Julian Assange ont dénoncé son incarcération depuis 1 000 jours dans une prison de haute sécurité britannique où il est actuellement retenu du fait de démarches juridiques initiées par Washington pour obtenir son extradition.

Plusieurs soutiens du fondateur de WikiLeaks, dont sa compagne Stella Morris, ont appelé à sa libération le 5 janvier, date qui correspond pour le lanceur d’alerte au franchissement du cap des 1.000 jours de détention dans la prison de haute sécurité britannique de Belmarsh.
Le ressortissant australien, détenteur de plusieurs prix de journalisme pour les nombreuses révélations d’intérêt général auxquelles il a contribué, est maintenu en détention au Royaume-Uni dans le cadre d’une procédure d’appel enclenchée par la partie américaine qui réclame son extradition outre-Atlantique. «1 000 jours aujourd’hui – 1 000 jours de trop – que le fondateur de WikiLeaks est injustement incarcéré dans une prison de haute sécurité à Londres, où [son état de] santé mentale et physique est très préoccupant», a écrit sur les réseaux sociaux l’ONG Reporters sans frontières (RSF) qui, à travers multiples initiatives, a souvent appelé à la libération de J. Assange.
«Aujourd’hui, c’est le 1 000e jour que Julian Assange passera en prison, dans un univers carcéral de haute sécurité, où sa santé se dégrade de jour en jour, pour avoir diffusé des informations vraies et dénoncé des crimes de guerre», a de son côté souligné son avocat français Antoine Vey.
«1 000 jours de détention dans le « Guantanamo britannique »», a dénoncé WikiLeaks dans une infographie préparée pour l’occasion.
Le National Union of Journalists (NUJ), le syndicat national des journalistes britanniques, a partagé pour l’occasion un appel demandant la libération du ressortissant australien.
«L’action britannique contre lui est un scandale judiciaire», a encore déploré l’association des journalistes allemands, qui compte plusieurs dizaines de milliers de membres. L’organisation a publié un communiqué dans lequel elle regrette notamment que le sort de J. Assange ne suscite qu’«une indignation limitée» à l’échelle internationale.
Quasiment un an après avoir refusé la demande américaine d’extradition de J. Assange, la justice britannique a accepté le 10 décembre de se repencher sur le dossier, répondant ainsi favorablement à l’appel formulé en ce sens par Washington. Poursuivi notamment dans le cadre d’une loi américaine sur l’espionnage, le fondateur de WikiLeaks risque aux Etats-Unis jusqu’à 175 ans de prison, dans une affaire qui représente, selon ses soutiens, une attaque gravissime contre la liberté de la presse. Contrastant avec les communiqués, tribunes, pétitions et autres actions coup de poing organisées pour demander sa libération, l’affaire Assange se heurte pour l’heure au silence assourdissant de chancelleries occidentales, pourtant peu timorées sur d’autres dossiers concernant la liberté de la presse.

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