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Missiles israéliens sur Damas : Une agression de plus en l’espace de quelques jours

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En l’espace d’une semaine, de nouveaux missiles ont été tirés contre la Syrie. La dernière salve qui a frappé la banlieue de Damas, aux alentours de l’aéroport de la capitale, a été tirée depuis le Golan occupé.

Trois Syriens ont été tués dans la soirée du vendredi 20 mai, à la suite d’une agression israélienne aux missiles ciblant des sites au sud de la capitale syrienne Damas.

L’agence de presse syrienne SANA a déclaré que le bombardement a visé les environs de l’aéroport international de Damas et entraîné des pertes matérielles. « Des incendies ont éclaté dans la zone bombardée, et plusieurs explosions ont été entendues dans la capitale Damas. Les ambulances ont été dépêchées sur le lieu de l’attaque», a-t-on ajouté de même source. Tout en soulignant que « la DCA de l’armée syrienne a fait face à l’agression israélienne et abattu plusieurs missiles dans le rif de Damas ».

Il convient de noter que l’aviation israélienne a mené plusieurs agressions depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, sous prétexte d’empêcher la Syrie de devenir la tête de pont de l’Iran dans la région.

Plan turque

Dans le nord de la Syrie, la situation se complique avec la double intervention et des Américains et des Turcs. Ainsi, la Syrie a « rejeté » vendredi les déclarations du président turc Recep Tayyip Erdogan sur le retour d’un million de réfugiés syriens dans des « zones de sécurité » à la frontière entre les deux pays, rapporte SANA.

Début mai, R.T. Erdogan a annoncé préparer « le retour d’un million » de Syriens chez eux, sur la base du volontariat. Il souhaite poursuivre le financement, avec l’appui de l’aide internationale, de logements et d’infrastructures dans le nord-ouest de la Syrie, dernière zone échappant au pouvoir de Damas et où Ankara déploie ses troupes.

La Turquie est en faveur de ces « zones de sécurité », sous prétexte d’éloigner les milices kurdes de sa frontière, pour y installer des Syriens réfugiés en Turquie et permettre à ceux fuyant le pouvoir syrien d’y trouver refuge sans chercher à entrer sur le territoire turc.

« Les déclarations faites par le chef de l’Etat turc (…) révèlent les jeux agressifs de ce régime contre la Syrie et l’unité de sa terre et de son peuple », a indiqué SANA, citant un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères. Lequel précise que « le gouvernement syrien rejette ces plans et demande aux Etats (…) qui sont impliqués dans le financement de ces projets criminels d’arrêter de soutenir le régime turc immédiatement ».

« La création de ces zones ne sert pas du tout à protéger les régions frontalières entre la Syrie et la Turquie, mais à coloniser et mettre en place un poste pour exécuter des plans terroristes contre le peuple syrien », poursuit la diplomatie syrienne.

Plusieurs milliers de maisons en parpaing et des infrastructures nécessaires à l’accueil des réfugiés syriens ont été inaugurées le 3 mai dans la région de Sarmada en présence de Süleyman Soylu, ministre turc de l’Intérieur. Il a indiqué qu’au moins 100.000 logements seraient prêts d’ici la fin de l’année. La Turquie accueille près de 3,6 millions de réfugiés syriens et plusieurs partis de l’opposition turque appellent régulièrement à leur renvoi de force en Syrie, ce à quoi s’oppose R.T. Erdogan.

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