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N. Bourita à Tunis : Message royal au Président Kais Saïed

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Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a été reçu mardi après-midi 27 juillet 2021 au Palais de Carthage, par le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a annoncé la présidence tunisienne.

Le chef de la diplomatie marocaine « porteur d’un message oral adressé au Chef de l’État tunisien par son frère, le Roi Mohammed VI », a été reçu par le Président tunisien Kaïs Saïed.
Au cours de cette rencontre, les liens fraternels forts entre les dirigeants des deux pays ont été soulignés, et la détermination commune entre les deux pays de continuer à travailler ensemble pour consolider les relations de coopération bilatérale et réaliser les aspirations communes des deux peuples frères vers une plus grande solidarité et synergie a été renouvelée.
On signalera que la capitale tunisienne a vu le même jour défiler le chef de la diplomatie algérienne, lui aussi porteur d’un message du Président Abdelmajid Tebboune à son homologue K. Saïed.
Solidarité entre « frères »
On signalera que les islamistes marocains ont adopté la même attitude que celle d’Ennahdha qui a dénoncé «un coup d’État contre la révolution et contre la Constitution». Il en va ainsi de l’association Al AdlWalIhsane qui, lundi, a fait état d’un «coup d’État clair et condamnable contre toute l’expérience démocratique tunisienne».Mohamed Hamdaoui, chargé des relations extérieures du mouvement a affirmé sur le site de la Jemaa que «le gel du parlement et la destitution du gouvernement par le président tunisien est une mesure contraire à la Constitution de la révolution». Il a ainsi appelé les«forces tunisiennes et le peuple tunisien à rejeter cette mesure imprudente qui peut ramener la Tunisie à l’ère d’une odieuse dictature», que «la Révolution du pays du Jasmin a déjà renversée».
Même réaction constatée, le même jour, chez le Mouvement unicité et réforme (MUR), bras idéologique du PJD.Le MUR oppose un refus «de tout coup contre les choix des peuples en matière de liberté, de dignité et de démocratie». Abderrahim Chikhi, secrétaire général du mouvement s’est déclaré «contre tout coup, qu’il soit noir ou blanc». «En principe, comme nous rejetons cela pour notre pays, nous le rejetons pour tous les pays qui cherchent à se libérer de l’esclavage du colonialisme, des lobbies de la corruption»,a-t-il rappelé.
AbderrahimChikhi, qui s’exprimait devant 17e Forum national de la jeunesse du PJD à Marrakech, a noté qu’«il n’y a de chemin vers le développement et la réforme souhaités que par les multiples approches, notamment politique». Tout en insistant sur l’exemple tunisien, le responsable du MUR a souligné que«selon les expériences, que ce soit dans les pays européens et occidentaux ou même les révolutions du printemps arabe, il s’avère que cette voie, que les gens pensent facile, reste la plus difficile». «Elle ne vous laissera pas neutre et demandent un militantisme continu pour ancrer les valeurs de la démocratie et de réforme, afin de réaliser cette réforme souhaitée, qui n’est pas seulement recherchée par les partis ou mouvements réformistes mais également par les peuples qui ont fait ces révolutions et que nous avons soutenus et nous soutenons toujours», a-t-il assuré.
En revanche, le Parti de la justice et du développement s’est montré plus prudent en évoquant la situation en Tunisie. Si son secrétaire général, Saâdeddine El Othmani, par ailleurs chef du gouvernement a esquivé une question sur ce sujet, en renvoyant la balle au ministère des Affaires étrangères, son bras droit, Slimane El Amrani, a qualifié de «douloureux»ce qui se passe dans le pays de la Révolution du Jasmin, exprimant sa confiance en la capacité des partis tunisiens à surmonter cette crise. Le secrétaire général adjoint du PJD a indiqué être«sensible à l’expérience tunisienne (en référence à la Révolution de 2011), qui a inspiré toutes les expériences démocratiques dans le contexte régional». «Ce qui s’est passé en Tunisie est douloureux pour nous tous»,a-t-il ajouté.

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