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Normalisation maroco-espagnole : Le PP tente de pousser P. Sanchez dans les cordes

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Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, est attendu le 8 juin par les députés pour expliquer la nouvelle étape dans les relations avec le Maroc et son impact sur les liens avec l'Algérie.

Le Parti populaire, soutenu en cela par d’autres groupes parlementaires, de la majorité comme de l’opposition, a demandé la comparution de P. Sanchez devant le parlement espagnol pour éclairer les élus sur l’impact de la normalisation des relations entre Madrid et Rabat sur les relations avec Alger.

Cuca Gamarra, nouvelle secrétaire général du PP, avait indiqué le12 avril que «le virage pris par Sanchez sur la politique étrangère, sans le soutien du Parlement, a déjà eu de graves conséquences sur nos relations avec l’Algérie». Une allusion à l’accord signé entre Alger et Rome, portant sur l’augmentation jusqu’à 40% des exportations du gaz algérien vers l’Italie, soit 30 milliards m3.
La comparution du chef du gouvernement espagnol sera mise à profit par d’autres formations politiques pour l’interpeller aussi sur la responsabilité présumée du Maroc dans l’espionnage du téléphone du Premier ministre et de sa ministre de la Défense par le logiciel israélien Pegasus, rapporte El Diario. D’autres médias, comme El Confidencial, avaient rapporté que les services extérieurs marocains, la DGED en l’occurrence, disposait d’un puissant réseau sur le sol ibérique qui se compose d’une dizaine d’agents actifs sur le sol espagnol, cela sans compter nombre d’honorables correspondants.

A signaler aussi que le Parlement espagnol, dans ses deux chambres, ont condamné à l’unisson l’appui du chef de l’exécutif au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

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