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Nouveau rapport de l’ONDH : La majorité des jeunes veulent quitter le Royaume

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L’Observatoire National de Développement Humain (ONDH), avec l’appui du PNUD Maroc, a réalisé un rapport sur le développement humain intitulé « Être jeune au Maroc de nos jours». Le document fait un diagnostic approfondi de la situation des jeunes au Maroc sur les plans économique, social et politique.

Ledit rapport se veut aussi une réflexion prospective sur l’adaptation des politiques publiques pour répondre aux attentes et aspirations des jeunes, et ce, en accord avec les orientations du nouveau modèle de développement.
Tout en établissant une évaluation préliminaire de l’impact de la pandémie Covid-19, le rapport aborde également l’évolution du développement humain et ses perspectives entre 2012 et 2020 dans le Royaume.
Il montre ainsi que les jeunes au Maroc sont les plus exposés à la crise actuelle, précisant qu’ils représentent « l’un des groupes sociaux les plus exposés à de réels défis politiques, économiques et sociaux (…) Il s’agit du capital humain le plus précieux qu’il faut apprécier, en termes d’éducation, de formation, de santé, de protection sociale et d’entrepreneuriat. La présence des jeunes dans l’espace public, politique et civique est discutable quant à sa capacité à les attirer ».
Le rapport indique que 7 jeunes marocains sur 10 sont tentés par l’immigration, ce qui représente le nombre le plus élevé dans la région arabe, tandis que 68 % des jeunes marocains s’attendent à un bonheur extrême s’ils finissent par immigrer.
Concernant l’identité, la famille et l’égalité, « les perceptions étaient confuses, voire contradictoires », relève le rapport tout en ajoutant que plus de la moitié des jeunes revendiquent l’identité amazighe, trois quarts d’entre eux parlent du Maghreb arabe, de l’identité arabe ou leur adhésion à la société islamique, 70% se disent aussi méditerranéens, tandis que les deux tiers se considèrent africains.
Bien que les jeunes marocains soient intéressés par l’idée de fonder une famille, indique le rapport, leur réticence à se marier est flagrante : 70 % en 2019 contre 42 % en 2011. S’agissant de la perception de l’égalité des genres, là aussi le rapport évoque «l’ambiguïté ». Lorsqu’on parle d’égalité d’accès à l’éducation, 83 % sont d’accord, mais le pourcentage baisse considérablement lorsqu’il s’agit d’opportunités d’emploi, avec un taux qui atteint 30 %.

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