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Nouveau rapport d’OXFAM : Les riches plus riches encore…

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La crise a provoqué une intensification de la pauvreté chez celles et ceux qui étaient déjà en difficulté avant la pandémie. Les inégalités se creusent donc toujours plus que jamais, affirme le dernier rapport d'Oxfam dévoilé lundi 17 janvier.

Il y a un nouveau milliardaire toutes les 26 heures dans le monde. Toutes les données compilées dans ce rapport montrent un enrichissement sans précédent des plus riches. Cela a été rendu possible par la pandémie et l’argent public versé par les gouvernements et les Banques centrales. « Si on regarde en France, les milliardaires ont augmenté leur fortune de 236 milliards d’euros pendant la crise et on voit bien que ce n’est pas grâce à l’activité économique des entreprises dans lesquelles ils ont des parts, mais bien parce qu’il y a eu un soutien public sans précédent en réponse à la crise, notamment par injection de ces centaines de milliards d’euros dans les marchés financiers », explique Quentin Parinello, porte-parole d’Oxfam France.
À moins de cent jours de l’élection présidentielle en France, Oxfam appelle donc à remettre les politiques de lutte contre les inégalités au centre des programmes des candidats. « En observant l’histoire, on voit des cas très clairs où, lorsque les bonnes politiques sont adoptées, c’est-à-dire un financement des services publics beaucoup plus fort et une protection sociale beaucoup plus forte, on peut s’attaquer durablement aux inégalités. Elles ne sont pas une fatalité, c’est le résultat de choix politiques. C’est en finançant des modèles sociaux plus protecteurs, en les finançant par des impôts progressifs, qu’on sera capable de lutter durablement contre les inégalités. » Sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, les 1% les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter en moyenne de 2,8%.
« Dans le monde, les dix premiers milliardaires ont vu leur fortune doubler. C’est juste sans précédent, et c’est encore une fois grâce à l’intervention publique, dans tous ces pays, qui a largement profité aux milliardaires. Au niveau du continent africain, les filets de sécurité étaient beaucoup moins forts que dans certains pays […] Toute une partie de la population a été largement plus précarisée parce que ces filets de sécurité n’existaient pas. On voit aujourd’hui encore que le rebond en termes de santé économique est beaucoup plus fort dans les pays développés que dans les pays du continent africain et c’est aussi malheureusement une question d’accès aux vaccins», dénonce Q. Perinello.

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