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Nouvelles frégates pour la Marine Royale : Les Français cherchent à couler l’offre des Italiens

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Les eaux calmes de la Méditerranée peinent à occulter le tumulte entre rivaux européens en matière d’armement. La quête marocaine en termes de développement des capacités de la Marine Royale font saliver les constructeurs européens qui rivalisent en propositions. Le quotidien français La Tribune revient sur les prétentions italiennes.En annonçant que le constructeur français «va envoyer une délégation au Maroc en début de semaine prochaine pour évaluer les dégâts : les Italiens poussent-ils une proposition non désirée ou le Maroc a-t-il véritablement lancé des négociations ?», s’interroge la publication économique.
Aux yeux de cette dernière, «un nouveau succès italien, surtout au Maroc, ferait non seulement désordre en France mais serait aussi perçu comme une véritable claque de Rabat vis-à-vis de Paris, qui, il est vrai, entretiennent actuellement des relations glaciales».
Naval Group a déjà vendu une FREMM française (classe Aquitaine) commandée en octobre 2007 par le Maroc. Le contrat d’acquisition avait été conclu lors de la visite d’État effectuée au royaume par l’ancien président Nicolas Sarkozy.
Écartés de la course à la construction d’un patrouilleur pour le compte de la Marine royale par les Espagnols de Navantia, les Français ne souhaitent pas perdre une autre part dans le marché marocain.
En 2020,Fincantieri a déjà remporté un contrat de cinq milliards d’euros, pour la construction de dix navires au profit de la marine US. La Tribune rappelle que le groupe naval italien a déjà vendu des frégates à l’Égypte et l’Indonésie.
La semaine dernière, Luciana Lamorgese, ministre italienne de l’Intérieur, en déplacement à Rabat a eu des entretiens avec son homologue marocain, Abdelouafi Laftite, et surtout avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Outre l’expertise des militaires, les contrats d’armements sont d’abord un domaine réservé aux diplomates, rappelle la même source.
La France sera-t-elle distancée dans ce nouveau dossier ? Coté marocain, l’habitude voudrait que les contrats ne soient annoncés qu’une fois définitivement conclus. Pour l’heure, on attend pour voir. Surtout que le pays entend renouer avec une tradition marine qui avait marqué son histoire tout en étant en phase avec les nouvelles réalités.

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