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Nucléaire iranien : Moscou au secours de Téhéran

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Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui a débattu mercredi 30 juin du rapport semestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution de 2015 sur l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les 5+1, V. Nebenzia a accusé les États-Unis de poursuivre leur politique consistant à exercer une pression maximale sur l’Iran et à violer la résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui réglementait l’élaboration du plan d’action global commun.
« Malheureusement, nous n’avons pas encore assisté à un véritable examen des décisions prises par la précédente administration des États-Unis », a déclaré le diplomate russe lors d’une réunion du Conseil de sécurité. « Dans la pratique, la partie américaine poursuit la politique de pression maximale sur l’Iran, y compris le maintien de l’effet des restrictions unilatérales et de l’embargo sur les armes imposé à l’Iran, bien que toutes les restrictions imposées par les Nations Unies à cet égard ne soient plus efficaces », a-t-il poursuivi.
Il a également souligné que les accusations des pays occidentaux concernant le programme de missiles balistiques de l’Iran sont sans fondement. « Ce ne sont que des spéculations. Ils n’ont donné aucun fait précis. Cela a été confirmé par le Secrétaire général », a-t-il souligné.
Le délégué russe a déclaré que les États-Unis devraient immédiatement revenir à la mise en œuvre du plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien, appelant à « consacrer tous les efforts à restaurer le plan ».
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait exhorté l’administration du président américain Joe Biden à lever ou à exempter toutes les sanctions imposées à l’Iran, et à « étendre les exemptions liées au commerce du pétrole avec l’Iran ».
A signaler aussi que l’Iran a restreint l’accès des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à sa principale usine d’enrichissement d’uranium de Natanz. Téhéran a invoqué des problèmes de sécurité après une attaque du site imputé à Israël en avril, selon des diplomates.
L’impasse qui dure depuis des semaines est sur le point d’être résolue, ont indiqué des diplomates, mais elle a accru les tensions avec l’Occident au moment même où les pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis sur la relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien ont été ajournés sans qu’une date ne soit fixée pour leur reprise.
Pas de commentaires de la part des responsables iraniens alors que l’AIEA s’est refusée, de son côté, à toute déclaration, invoquant sa position consistant à ne pas faire de commentaires sur les questions d’inspection.

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