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Nucléaire iranien : Téhéran n’est pas pressé…

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Les discussions entamées en avril à Vienne pour tenter de relancer l’accord international sur le nucléaire iranien risquent de ne pas reprendre avant deux ou trois mois, selon Téhéran. Le message s’est voulu clair lors de l’échange téléphonique que le Président français a eu avec le Président iranien. Si les discussions trainent, c’est par la faute des Américains, a indiqué E. Raissi à E. Macron.

Menées sous l’égide de l’Union européenne, ces pourparlers visent à réintégrer les États-Unis à ce pacte dénoncé en mai 2018 par l’ex-président américain Donald Trump.
Les négociations ont été ajournées le 20 juin, deux jours après la victoire d’Ebrahim Raïssi à la présidentielle iranienne, et aucune date de reprise des discussions n’a encore été annoncée.
Téhéran ne voulait absolument pas « négocier pour négocier » et s’attendait à ce que les pourparlers assurent les intérêts nationaux des Iraniens.
« Nous ne cherchons pas à fuir la table des négociations et le (…) gouvernement considère qu’une vraie négociation est une négociation qui produit des résultats palpables permettant de garantir les intérêts et les droits de la nation iranienne », a déclaré le ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Amir-Abdollahian, dans un entretien diffusé lundi soir par la télévision d’État.« Nous avons informé nos partenaires lors des négociations de Vienne que la perte de temps pendant les négociations est inadmissible pour nous », a fait savoir le chef de la diplomatie iranienne.« L’autre partie sait pertinemment qu’un processus de deux ou trois mois est nécessaire pour que le nouveau gouvernement se mette en place et prenne la moindre décision »,a-t-il ajouté, assurant néanmoins que les discussions de Vienne sont « une des questions à l’ordre du jour de la politique étrangère et du gouvernement ».
Le gouvernement de E.Raïssi a prêté serment le 26 août après avoir obtenu la confiance du Parlement.L’accord de Vienne offre à l’Iran un allègement des sanctions occidentales et onusiennes en échange de son engagement à ne jamais se doter de l’arme atomique, et d’une réduction drastique de ses activités nucléaires.Mais il menace de voler en éclats depuis que D. Trump en a sorti unilatéralement les États-Unis avant de rétablir les sanctions américaines contre Téhéran que ce pacte avait permis de lever.
En riposte, l’Iran a progressivement abandonné à partir de mai 2019 la plupart des limites à ses activités nucléaires prévues par l’accord. Joe. Biden dit vouloir faire revenir Washington dans le giron de l’accord.Les discussions de Vienne ont lieu entre l’Iran et les cinq autres États encore parties à l’accord de 2015 (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie). Les États-Unis y sont associés, mais pas de manière directe avec l’Iran.

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