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ONU : La croissance mondiale revue à la baisse

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Pénalisée par le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, l’économie mondiale ne devrait croître que de 3,1 % en 2022, contre les 4 % prévus en janvier dernier, selon l’Organisation des Nations Unies.

Dans un rapport sur la situation et les perspectives de l’économie mondiale (WESP) publié mercredi, l’ONU indique que les prévisions à mi-parcours révèlent comment le conflit russo-ukrainien a bouleversé la fragile reprise économique après la pandémie de Covid-19, provoquant une crise humanitaire en Europe, une flambée des prix des denrées alimentaires et des produits de base, et exacerbant les pressions inflationnistes.

“L’inflation mondiale devrait également atteindre 6,7 % cette année, soit le double de la moyenne de 2,9 % enregistrée entre 2010 et 2020, avec de fortes hausses des prix des denrées alimentaires et de l’énergie”, précise ce rapport publié par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies. Commentant le rapport, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a estimé que “la guerre en Ukraine – dans toutes ses dimensions – déclenche une crise qui dévaste également les marchés mondiaux de l’énergie, perturbe les systèmes financiers et exacerbe les vulnérabilités extrêmes du monde en développement”. “Nous avons besoin d’une action rapide et décisive pour assurer un flux régulier de nourriture et d’énergie sur des marchés ouverts, en levant les restrictions à l’exportation, en allouant les excédents et les réserves à ceux qui en ont besoin, et en s’attaquant à la hausse des prix alimentaires pour calmer la volatilité des marchés”, a insisté A. Guterres.

D’après le rapport onusien, la dégradation des perspectives de croissance concerne les plus grandes économies du monde – les États-Unis, la Chine et l’Union européenne, ainsi que la majorité des autres économies développées et en développement. L’organisation onusienne fait observer, en outre, que la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires affecte particulièrement les économies en développement qui importent des produits de base, et les perspectives sont aggravées par l’insécurité alimentaire croissante, notamment en Afrique.

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