Parallèlement, les investisseurs ainsi que les institutionnels porteraient un intérêt particulier aux OPCI tandis que le régulateur aurait favoriser l’orientation positive de ce type de véhicule d’investissement en structurant cette industrie et en délivrant les agréments nécessaires pour son fonctionnement.
Toutefois, selon les professionnels, l’écosystème des OPCI ne serait pas complet. En effet, plusieurs améliorations pourraient être apportées au secteur, notamment la mise en place d’un plan comptable adapté à ce type d’activité qui serait prêt mais non-communiqué officiellement, et la prorogation de la disposition fiscale qui porte sur l’exonération d’impôt en cas d’apport d’actif en nature en OPCI devant prendre fin dans quelques mois.
Selon les professionnels, la prolongation de cette mesure serait nécessaire pour accompagner la progression du secteur qui n’aurait toujours pas atteint un palier.
Enfin, en termes de prévisions et s’agissant de l’année 2022, les professionnels tablent sur une activité qui devrait être multipliée par 1,5x avec 10 nouveaux agréments d’ici la fin de l’année (contre 22 agréments recensés aujourd’hui).
A long-terme, l’industrie des OPCI présenterait de bonnes perspectives d’expansion avec un potentiel de 200 Mrds DH d’actifs à mettre en gestion sur une période de 10 ans, selon le ministère de l’Economie et des finances. A date et au bout de 2 ans d’activités, 10% du potentiel anticipé serait atteint.